(CercleFinance.com) - Premier actionnaire d'Alstom avec 28,3% du capital, le groupe Bouygues profite en Bourse de l'annonce du projet de fusion de l'équipementier ferroviaire français et de la division concernée du conglomérat allemand Siemens. L'Etat a par ailleurs renoncé à exercer ses options et n'entrera donc pas au capital d'Alstom.

'Bouygues soutient pleinement l'opération et votera en faveur de l'opération au conseil d'administration d'Alstom et à l'assemblée générale extraordinaire décidant de la transaction qui doit se tenir avant le 31 juillet 2018', indique le communiqué Alstom/Siemens publié hier dans la soirée.

Quid de l'Etat ? Conformément à des accords signés avec Bouygues, l'Etat bénéficie actuellement du prêt à titre gracieux des droits de votes associés à 20% des actions Bouygues, dont ce dernier conserve cependant la propriété. L'Etat dispose aussi d'un jeu d'options lui permettant d'acquérir, sous différentes conditions de prix et de date, tout ou partie des titres Alstom qu'il 'loue' pour l'instant.

Une option qui restera lettre morte : 'L'Etat français confirme mettre fin au prêt de titres Alstom consenti par Bouygues SA selon les termes de l'accord au plus tard le 17 octobre 2017 et qu'il n'exercera pas les options d'achat données par Bouygues.'

De son côté, Bouygues s'est engagé à conserver ses titres Alstom 'jusqu'à l'assemblée générale extraordinaire appelée à approuver l'opération et au plus tard le 31 juillet 2018.'



Copyright (c) 2017 CercleFinance.com. Tous droits réservés.