(BFM Bourse) - Invitée dimanche du « Grand Jury » RTL-Le Figaro-LCI, Ségolène Royal a dénoncé les banques, « coupables », selon elle, de ne pas avoir su anticiper la crise économique et financière. L'ex-candidate à la présidentielle affirme qu'ils étaient pourtant « parfaitement au courant depuis trois ou quatre ans de la fragilité » de la situation économique, rapporte Le Figaro.
En conséquence, la présidente Poitou-Charentes souhaite que l'Etat siège au conseil d'administration des banques afin de s'assurer de la réforme d'un système qui a failli, et parce que l'entrée de l'Etat dans le capital d'une banque, « cela s'appelle des nationalisations partielles ».
Le gouvernement a décidé la semaine dernière d'injecter des capitaux dans le capital de six grandes banques françaises sous la forme de dettes hybrides, pour un montant de 10,5 milliards d'euros que se partagent Crédit Agricole (3 milliards d'euros), BNP Paribas (2,55 milliards d'euros), Société Générale (1,70 milliards d'euros), Crédit Mutuel-CIC (1,20 milliard d'euros), Caisse d'Epargne (1,10 milliard d'euros), ainsi que Banques Populaires (0,95 milliard d'euros).
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