(BFM Bourse) - L'initiative prise hier par Christine Lagarde d'injecter 10,5 milliards d'euros au capital des banques française a enrayé la chute en Bourse des actions des établissements concernés. Attaquée ces derniers jours, BNP Paribas bondit de plus de 7% à 58,9 euros à mi-séance.
Les injections en question vont prendre la forte de dettes hybrides, les 10,5 milliards d'euros annoncés se répartissant entre Crédit Agricole (3 milliards d'euros), BNP Paribas (2,55 milliards d'euros), Société Générale (1,70 milliards d'euros), Crédit Mutuel-CIC (1,20 milliard d'euros), Caisse d'Epargne (1,10 milliard d'euros), Banques Populaires (0,95 milliard d'euros). Les banques vont émettre des titres super subordonnés à durée de vie indéterminée (TSSDI) auxquels souscrira la Société de prises de participation de l'Etat (SPPE), constituée au moment du sauvetage de Dexia, et dont la vocation est de participer aux opérations de renforcement ou de stabilisation des fonds propres des établissements financiers.
De fait, « ces injections de dettes hybrides devraient renforcer les niveaux de Tier One de l'ordre de 50 pb qui tendront donc vers 8,5%-9% », commentent les analystes de CM-CIC Securities. D'après eux, les mesures annoncées « devrai[en]t] donc être bien accueilli[es] sur le plan boursier, notamment pour Société Générale et BNP Paribas, qui ont particulièrement souffert des rumeurs d'augmentation de capital ».
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