PARIS (Reuters) - Alstom a déclaré ne pas discuter d'un mariage avec Rolls-Royce en réaction à la publication d'un article des Echos selon lequel le spécialiste de l'énergie et des transports envisage de se rapprocher du motoriste britannique si une fusion avec Areva n'aboutit pas.
"Il n'y a pas de discussions de rapprochement avec Rolls-Royce", a déclaré le porte-parole à Reuters.
"Selon nos informations, une alliance avec le britannique Rolls-Royce est l'un des schémas imaginés dans l'hypothèse où la fusion avec le groupe nucléaire français ne se ferait pas", écrivent Les Echos.
"Les deux entreprises se connaissent bien. Elles sont déjà liées par un partenariat technologique dans le domaine des turbines", ajoute le quotidien.
Personne n'était immédiatement joignable chez Rolls-Royce pour commenter ces informations.
Les Echos indiquent par ailleurs que la recomposition de la filière nucléaire française pourrait connaître de nouveaux développements : "Le dossier n'attend plus que l'arbitrage de Nicolas Sarkozy qui pourrait prendre une décision avant l'été. A ce stade, bien des combinaisons restent possibles."
Alstom a manifesté à plusieurs reprises son intérêt pour Areva en vue de donner naissance à un leader mondial de l'énergie. La présidente du directoire d'Areva, Anne Lauvergeon, a de son côté plusieurs fois souligné ne pas être favorable à un rapprochement.
Matthias Blamont Un porte-parole d'Alstom dément un article des Echos selon lequel le spécialiste de l'énergie et des transports envisage de se rapprocher du britannique Rolls-Royce si une fusion avec Areva n'aboutit pas. /Photo d'archives/REUTERS/Regis Duvignau
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