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AIRBUS GROUP

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Airbus group : Nouvelle garde à vue dans l'affaire eads

mercredi 9 juillet 2008 à 15h18
BFM Bourse

PARIS (Reuters) - L'ex-directeur financier allemand d'EADS Andreas Sperl, devenu patron du site de Dresde, a été placé en garde à vue à la brigade financière à Paris dans l'enquête sur les ventes suspectes de titres en 2005 et 2006 par les dirigeants du groupe aéronautique et de défense, apprend-on au parquet de Paris.

Il peut être interrogé par la police pendant un maximum de 48 heures au total, après quoi il peut être soit libéré, soit présenté aux juges d'instruction en vue d'une mise en examen pour "délit d'initié", l'option la plus probable.

Il est mis en cause dans un rapport de l'Autorité des marchés financiers (AMF) remis en avril qui souligne qu'il a vendu 68.800 actions EADS, pour réaliser une plus-value brute de 816.472 euros en 2005 et 2006. Il aurait selon l'AMF utilisé des "informations privilégiées" notamment sur les retards du programme A380.

Trois ex-dirigeants du groupe ont déjà été mis en examen depuis fin mai pour "délit d'initié" par les juges Xavière Simeoni et Cécile Pendariès après des interrogatoires en garde à vue.

Il s'agit de Noël Forgeard, ancien co-président exécutif d'EADS, de l'ancien directeur général délégué du groupe Jean-Paul Gut et de l'ancien président d'Airbus Gustav Humbert.

Ils ont été placés sous contrôle judiciaire avec l'obligation de payer des cautions respectives d'un million 400.000 et 350.000 euros.

L'AMF dit dans son rapport avoir établi qu'au total, 17 des 21 membres des comités exécutifs d'Airbus et EADS ont cédé entre le 19 juillet 2005 et le 13 juin 2006 plus de 1,7 million d'actions au total, réalisant une plus-value brute totale de 20 millions d'euros.

Le gendarme de la Bourse estime que ces personnes avaient forcément connaissance dès le second semestre 2005 de la dégradation des perspectives financières du groupe, "au plus tard le 1er mars 2006" des retards de livraison sur l'A380 et "au plus tard le 7 mars 2006" des problèmes sur le programme

A350.

Le dossier judiciaire français doit aboutir aux interrogatoires des 17 personnes physiques mais aussi de deux sociétés à travers leurs représentants, Lagardère et DaimlerChrysler, soupçonnées officiellement dans le rapport de l'AMF remis à la justice en avril.

Le délit d'initié est passible de deux ans de prison et d'une amende pouvant aller jusqu'à dix fois le montant du produit du délit.

Thierry Lévêque, édité par Pascal Liétout

Copyright (C) 2007-2008 Reuters

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