(BFM Bourse) - « L'Etat français ne veut pas sortir d'EADS », rapporte La Tribune vendredi, au lendemain de l'annonce du projet de fusion du géant européen de l'aéronautique et de la défense avec le britannique BAE Systems. Le quotidien en ligne, qui cite deux proches du dossier, indique que la participation de France au capital du groupe passerait de 15 % aujourd'hui à 9 %, tandis que celle du groupe Lagardère serait ramenée de 7,5 % à 5 %. « Au total, le camp français contrôlerait 14 % du nouvel ensemble contre 22,5 % aujourd'hui ». Côté allemand, la part Daimler de 22,5 %, passerait elle aussi à 14 %, tandis que l'Espagne, qui détient actuellement 5,5 % du capital tomberait à 3 %.
« Cette dilution ne se traduirait par une perte d'influence des Etats, puisque la France et l'Allemagne disposeraient d'actions spécifiques (« golden share ») leur permettant de mettre leur veto sur les gros dossiers stratégiques, explique la Tribune. Et d'ajouter que « le Royaume-Uni dispose d'un dispositif similaire chez BAE Systems et entend le conserver dans la nouvelle entité. De fait, la nouvelle entité ne serait pas opéable ».
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