(Cercle Finance) - L'ancien ministre de l'Economie et des finances, Thierry Breton, qui est auditionné ce vendredi par la commission des finances du sénat dans le cadre de l'affaire EADS indique qu'il a eu connaissance des nouveaux retards de l'A380 seulement la veille de l'annonce officielle.
La note du 20 janvier 2006 de l'Agence des Participations de l'Etat mise en cause, a bien examiné une possibilité de cession de la participation de l'Etat car 'le marché anticipait un retournement de cycle' mais à aucun moment les difficultés de l'A380 n'ont été évoqué selon un représentant de l'APE.
La presse a révélé en début de semaine que selon une 'note préliminaire' remise par l'Autorité des marchés financiers (AMF) au Parquet de Paris, Lagardère et DaimlerChrylser auraient vendu chacun 7,5% du capital d'EADS en avril 2006, alors qu'ils avaient connaissance des difficultés d'Airbus. Le rôle de l'Etat a également été mis en cause.
Début octobre 2006, l'action EADS avait plongé de plus de 26% en une seule séance après l'annonce de retards supplémentaires dans le calendrier de livraison de l'A380, le futur gros-porteur d'Airbus.
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