PARIS (Reuters) - Airbus a refusé de confirmer un article de La Tribune selon lequel le constructeur aéronautique, filiale du géant européen d'aéronautique et de défense EADS, prévoit de lancer le successeur de l'A320 en 2014, pour une mise en service autour de 2018.
"Il n'y a rien de neuf par rapport à tout ce qui a été dit auparavant", a dit une porte-parole d'Airbus.
Louis Gallois, président exécutif d'EADS, avait déclaré le 18 juin qu'Airbus examinait, sur le long terme, l'opportunité d'un successeur au monocouloir mais que celui-ci ne serait lancé que lorsqu'une motorisation nouvelle serait capable de fournir une rupture technologique suffisante.
Le dirigeant avait ajouté que le constructeur visait "la fin de la prochaine décennie" pour un tel lancement.
Selon La Tribune, qui ne cite pas de sources, le projet répond au nom de code A30X. "Il mobilise une centaine de personnes depuis deux ans qui cherchent à déterminer les besoins des compagnies aériennes", ajoute le journal.
Le coût de développement de ce programme est estimé entre huit et dix milliards d'euros et les études sont axées sur la réduction de la consommation de carburant, selon le quotidien.
Danielle Rouquié Tom Enders, le patron d'Airbus. Selon La Tribune de ce mardi, Airbus prévoit de lancer le successeur de l'A320 en 2014, pour une mise en service autour de 2018. /Photo prise le 16 janvier 2008REUTERS/Jean-Philippe Arles
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