(BFM Bourse) - Le prêt d'urgence de 300 millions d'euros accordé à Alitalia d'un commun accord entre le gouvernement sortant de Romano Prodi et son successeur désigné Silvio Berlusconi pose problème. Aux yeux de la commission européenne en effet, il s'agit d'une aide publique alors qu'Alitalia était censée ne plus y avoir droit jusqu'en 2011. Une contrainte dont Silvio Berlusconi compte bien s'affranchir.
« S'ils continuent à se plaindre, nous pourrions prendre une décision qui permettrait à Alitalia d'être rachetée par l'Etat, par les chemins de fer italiens. C'est une menace, pas une décision », a déclaré mardi « il cavaliere », rapporte l'agence Ansa.
Il y a tout juste une semaine, Air France - KLM a retiré son offre sur Alitalia, jugeant que les conditions suspensives qui devaient être préalablement satisfaites n'avaient pas été remplies.
Recevez toutes les infos sur AIR FRANCE-KLM en temps réel :
Par « push » sur votre mobile grâce à l’application BFM Bourse
Par email