ROME (Reuters) - Quatre syndicats sur neuf d'Alitalia ont signé un protocole d'accord, qui passe par quelque 3.000 suppressions d'emplois, afin d'éviter une faillite de la compagnie aérienne italienne, a-t-on déclaré de source syndicale.
Il n'apparaissait pas clairement à ce stade si les cinq autres syndicats avaient l'intention d'en faire de même.
Le ministre du Travail, Maurizio Sacconi a déclaré lundi que 3.000 emplois devraient être supprimés dans le cadre du plan présenté par l'alliance des repreneurs.
De son côté, la compagnie pétrolière Eni a indiqué qu'elle ne fournirait plus de kérosène à la compagnie si elle n'était pas payée sur le champ.
Jusqu'ici, les syndicats avaient rejeté la proposition d'un consortium d'investisseurs italiens de racheter les pans les plus rentables de l'activité d'Alitalia et de relancer la compagnie avec une voilure réduite et des ambitions seulement régionales, ce qui se traduira par des suppressions d'emplois et des réductions de salaires.
Alberto Sisco, version française Jean-Michel Bélot
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