(BFM Bourse) - La simple évocation par Silvio Berlusconi d'un nouveau candidat potentiel, le russe Aeroflot, au renflouement d'Alitalia peut expliquer l'envolée de 5% de l'action Air France – KLM ce vendredi.
Si le franco-néerlandais cote moins que ses fonds propres, c'est non seulement parce que le cours du pétrole flambe, mais aussi, et surtout, parce que le feuilleton Alitalia n'en finit plus de peser sur le titre. « Nous estimons toujours qu'Air France-KLM possède des atouts significatifs, qui ont été occultés par les spéculations autour d'un éventuel rachat d'Alitalia », estiment ainsi les analystes de Société Générale.
Les investisseurs ont donc accueilli avec circonspection hier la volte-face du vainqueur des dernières élections législatives italiennes à propos d'un possible accord avec Air France – KLM, proposant d'en discuter avec Nicolas Sarkozy. Ils se réjouissent en revanche du soutien que Silvio Berlusconi a promis aujourd'hui à une solution russe. Vladimir Poutine a d'ailleurs déclaré qu'Aeroflot était prêt à reprendre des contacts sur le dossier.
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