PARIS (Reuters) - Air France KLM, la première compagnie aérienne européenne, a confirmé vendredi qu'elle prévoyait environ 3.000 suppressions de postes à travers des départs naturels au cours de l'exercice 2009-2010.
Interrogé sur ce sujet, son directeur général Pierre-Henri Gourgeon a déclaré lors d'une interview accordée à RTL : "C'est peut-être l'ordre de grandeur pour un groupe qui fait 100.000 personnes."
"C'est une évolution de 2% à 3% qu'on a observée l'année dernière. Il n'y a pas de chiffre extrêmement précis mais c'est notre ambition et c'est ce qui se fonde sur les départs naturels", a-t-il ajouté.
Air France-KLM avait annoncé en mai une perte opérationnelle au titre de 2008-2009 et indiqué s'attendre à une nouvelle baisse de son chiffre d'affaires compte tenu du manque du visibilité qui touche le secteur.
La société avait également indiqué qu'elle envisageait de supprimer 3.000 postes en 2009-2010 mais qu'elle ne préparait aucun plan social. L'an passé, les effectifs du groupe ont reculé de 2.700 personnes à 107.000.
Selon Le Parisien, Air France KLM vient par ailleurs "d'entamer des discussions avec la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) et le ministère du Travail pour réfléchir à des mesures de chômage technique partiel pour son personnel navigant (qui) pourraient entrer en vigueur dès la rentrée".
"Je n'ai pas de confirmation particulière sur ce sujet. Nous essayons de gérer notre évolution en prenant des mesures extrêmement fortes de mobilité professionnelle et géographique", a déclaré Pierre-Henri Gourgeon.
Un porte-parole d'Air France-KLM a ensuite précisé qu'aucune mesure de chômage partiel n'était prévue "pour l'instant" tout en précisant que le groupe continuerait de "s'adapter à la situation économique".
Benjamin Mallet, édité par Jean-Michel Bélot
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