ROME (Reuters) - Le gouvernement italien sortant s'attend à boucler la vente de la compagnie aérienne nationale Alitalia d'ici fin mars mais il serait raisonnable pour le repreneur Air France-KLM de chercher à faire approuver la transaction par une nouvelle administration après les élections d'avril, a déclaré une source du bureau du président du Conseil italien.

Des agences de presse italiennes avaient rapporté auparavant jeudi que le directeur général délégué d'Air France, Pierre Henri Gourgeon, avait jugé que l'accord se ferait "seulement en cas de soutien du nouveau gouvernement (italien)".

La perspective d'un éventuel nouveau délai fait perdre à l'action Alitalia 2,12% à 0,66 euro, vers 9h30 GMT.

La compagnie franco-néerlandaise Air France-KLM est en discussions exclusives pour racheter les 49,9% de l'Etat italien au capital d'Alitalia, qui est lourdement déficitaire.

Mais la chute le mois dernier du gouvernement de centre-gauche de Romano Prodi, qui soutient cette opération, a posé la question de savoir si un accord pouvait être scellé alors que l'Italie organise des élections législatives les 13 et 14 avril.

Une source du bureau de Prodi a déclaré que le gouvernement actuel, qui restera en place pour gérer les affaires courantes d'ici les élections, allait suivre le dossier jusqu'en mars, date à laquelle il a prévu de trouver un accord.

La source a ajouté qu'il serait cependant "normal" qu'Air France-KLM s'assure aussi du soutien du nouveau gouvernement.

Paolo Biondi, version française Stanislas Dembinski Le gouvernement italien sortant s'attend à boucler la vente de la compagnie aérienne nationale Alitalia d'ici la fin mars, mais il serait raisonnable pour le repreneur Air France-KLM de chercher à faire approuver la transaction par une nouvelle administration après les élections d'avril, selon une source du bureau du président du Conseil italien. /Photo d'archives/REUTERS/Philippe Wojazer

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