(BFM Bourse) - La marque au félin est en forte hausse à la Bourse de Francfort après avoir dévoilé un premier trimestre meilleur que prévu et confirmé ses perspectives annuelles.
Puma progresse vivement après une publication. Ce qui se faisait rare ces derniers temps. La marque au félin bondit de plus de 7% à la Bourse de Francfort, en réaction à des résultats trimestriels supérieurs aux attentes. L'équipementier sportif entraîne dans son sillage son rival Adidas qui s'apprécie de 1% toujours à Francfort.
Puma a enfin su rassurer les investisseurs après une série de lourdes déceptions. Au premier trimestre, l'équipementier sportif a dévoilé un chiffre d'affaires en légère hausse de 0,1% sur un an hors effets de changes, à 2,076 milliards d'euros.
Ce niveau de chiffre d'affaires s'avère supérieur aux attentes des analystes qui tablaient sur des ventes de 2,041 milliards d'euros selon un consensus cité par le bureau d'études indépendant Alphavalue/Baader.
Le résultat opérationnel (Ebit) ajusté accuse le coup, chutant de 52,4% sur un an à 75,7 millions d'euros. Mais ce repli marqué de cet indicateur ne fait pas sourciller le marché, qui attendait un chiffre inférieur à celui dévoilé par Puma (70,6 millions d'euros).
Perspectives confirmées
Surtout, le groupe n'a pas émis d'avertissements sur résultats. Ce qui vient alimenter la perception positive sur le dossier ce jeudi 8 mai. Puma a confirmé ses objectifs annuels, tels qu'annoncés en mars dernier.
Pour l'année en cours, Puma s'attend toujours à ce que le chiffre d'affaires en données comparables progresse sur une base "low- to mid-single-digit", soit une croissance comprise entre 1% et 5%. Le résultat opérationnel est aussi prévu dans une fourchette comprise entre 520 et 600 millions d'euros en 2025.
"Puma prend acte des changements en cours concernant les droits de douane supplémentaires annoncés récemment par les États-Unis. À ce stade, l'issue de ces développements reste incertaine et, par conséquent, ces perspectives n'incluent pas les implications potentielles des tarifs douaniers", précise le bureau d'études indépendant Alphavalue.