NEW YORK (Reuters) - Un procès intenté par des actionnaires de Vivendi contre le groupe français et ses anciens dirigeants s'est ouvert mardi aux Etats-Unis, les petits porteurs estimant avoir été trompés sur la santé financière de la société au début des années 2000.
Les actionnaires avaient porté plainte en 2002, accusant Jean-Marie Messier, P-DG de Vivendi à l'époque et Guillaume Hannezo, ancien directeur financier, d'avoir donné une fausse image de la santé financière du groupe lors du double rachat, pour 46 milliards de dollars, de Seagram et de Canal Plus.
Arthur Abbey, un des avocats des petits porteurs, a dit devant le jury d'un cour fédérale de Manhattan qu'un "vaste groupe" d'investisseurs ayant acheté des titres Vivendi entre octobre 2000 et août 2002 avaient été délibérément trompés par Jean-Marie Messier et Guillaume Hannezo au sujet du "gonflement incontrôlé de la dette de Vivendi".
Les plaignants réclament des dommages non quantifiés dans le cadre de ce procès.
Un avocat de Vivendi, Paul Saunders, a démenti ces accusations, les jugeant "simplement pas vraies", estimant que le groupe a toujours eu assez de liquidités pour régler ses factures.
Christine Kearney, version française Benoit Van Overstraeten
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