(BFM Bourse) - La société a connu une nette accélération de sa dynamique au troisième trimestre, avec une croissance de 12,5% en données comparables. Virbac a rehaussé sa cible de progression de ses revenus pour cette année.

Virbac à la relance. Alors que son action baissait sur l'ensemble de 2025, le titre du laboratoire vétérinaire signe une belle séance, ce vendredi 17 octobre.

Le cours de Virbac prend ainsi 7% en fin de journée, enregistrant la deuxième plus forte hausse du SBF 120, derrière l'impressionnante hausse d'Essilorluxottica (+12%). L'action repasse dans le vert sur l'ensemble de 2025 (+5%).

Le groupe basé dans les Alpes-Maritimes a signé une accélération très franche de sa croissance au troisième trimestre, avec une hausse de 12,5% sur un an, en données comparables, après 6,4% au deuxième trimestre et 4,9% au premier. Jefferies apprécie la publication, la qualifiant de "robuste".

La progression des revenus a été portée par l'Amérique du Nord (+48,5% en données comparables), où la croissance a été soutenue par des restockages.

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Objectifs revus à la hausse

"Le troisième trimestre 2024 avait en effet été impacté par un déstockage, alors que le trimestre actuel bénéficie d'un restockage significatif chez l'un de nos distributeurs", développe Virbac.

En excluant cet effet sur les stocks, la progression des revenus reste toutefois élevée, à 9,5%. "Elle a été portée par une bonne dynamique de ventes de nos produits de spécialité et dentaires destinés aux animaux de compagnie", explique l'entreprise.

Cette forte dynamique au troisième trimestre a conduit la société à relever sa prévision de croissance pour 2025, Virbac tablant sur une fourchette allant de 5,5 à 7% en données comparables contre 4 à 6% auparavant.

Le groupe a maintenu sa projection de marge opérationnelle courante hors amortissements liés aux acquisitions à 16%.

Virbac a par ailleurs confirmé tabler sur un impact "modéré" des droits de douane américains.

"Environ deux tiers de notre chiffre d'affaires américain en 2025 et près de 80% d'ici fin 2026 (en raison des projets industriels en cours) devraient être générés par notre production locale aux États-Unis", a avancé la société.

"Par ailleurs, les achats par notre filiale américaine de composants et matières premières hors des États-Unis représentent environ 8 millions d'euros sur une année pleine", ajoute-t-elle.

"Compte tenu de cela, l'impact direct des droits de douane (c'est-à-dire ne tenant pas compte d'éventuelles augmentations de prix qui pourraient compenser tout ou partie de ces impacts), tel qu’évalué à ce jour, se situe autour de 4 millions de dollars en année pleine", précise le groupe.