(BFM Bourse) - Tombée ce mois-ci à ses plus bas niveaux depuis mars 2009, Vallourec ne parvient pas à remonter à la pente après l'avertissement lancé le 10 mai sur ses perspectives à l'occasion de la publication de ses résultats du 1er trimestre 2012.

Le fabricant de tubes premium sans soudure pour le secteur de l'énergie et du pétrole avait divisé par deux sa prévision de croissance du chiffre d'affaires pour cette année.

Le groupe, qui tient demain son assemblée générale, doit donc s'employer à rassurer les investisseurs, notamment en ce qui concerne les difficultés rencontrées dans le démarrage de deux grosses usines de tubes au Brésil et aux Etats-Unis.

"Aux Etats-Unis, le budget initial du projet était trop ambitieux, c'est vrai", tandis qu'au Brésil, "l'usine tourne, mais la montée en gamme prend plus de temps que prévu". Nous avons sous-estimé la complexité du projet.", confirme Philippe Crouzet, le président du directoire, dans un entretien aux Echos. Mais, assure le dirigeant, "désormais, tant au Brésil, qu'aux Etats-Unis, il n'y a plus de risque majeur. Les nouveaux objectifs seront tenus".

Quant au cours de Bourse de Vallourec, Philippe Crouzet constate qu'il n'intègre pas la valeur des investissements actuels et ne pense pas que sa faiblesse expose plus qu'avant le groupe à une OPA.