(CercleFinance.com) - ' Total devrait perdre plus de 600 millions d'euros cette année ' sur son raffinage français , explique aujourd'hui Patrick de la Chevardière, le directeur financier du groupe, dans les colonnes de ' La Tribune '.

Malgré les grèves, Total perdrait donc moins d'argent cette année qu'en 2009 sur son raffinage français (1 milliard d'euros), constate le quotidien économique et financier.

La facture finale des grèves, suite au bras de fer sur les retraites, devrait s'établir entre 130 et 150 millions d'euros, soit au-dessus des 100 millions estimés fin octobre, ajoute le dirigeant, qui revient ensuite avec la Tribune sur tous les sujets brûlants du moment.

Il indique que Total, qui a mis en vente sa raffinerie britannique de Lindsey il y a plus de six mois, a bien reçu des offres, mais que celles-ci restent ' perfectibles et toujours en négociation '.

Total confirme en outre avoir reçu plusieurs offres pour la vente de son réseau britannique de stations-service, ajoute la Tribune, sans en préciser le montant.

Concernant de potentielles acquisitions auprès de BP, Patrick de la Chevardière observe que les prix sont trop élevés. ' Actuellement il n'existe pas sur le marché d'actif en production ou déjà développé dont le prix de vente soit compatible avec nos objectifs de rentabilité, de 12,5 % à 15 % de retour sur investissements ', fait-il remarquer au quotidien.

Enfin, pour l'évolution de l'actionnariat, le directeur financier de Total préfère regarder vers l'Est. ' Si nous ne sommes pas capables d'attirer des actionnaires asiatiques et moyen-orientaux, nous serons affaiblis. À titre personnel, je ne verrais pas d'inconvénient à accueillir un administrateur de cette zone ', déclare-t-il à La Tribune.

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