(BFM Bourse) - Stentys voit son cours de bourse reculer de près de 3% dans les premiers échanges jeudi matin (-2,9% à 11,6 euros à 9h25) après la publication de ses résultats annuels 2012. La société de technologie médicale qui commercialise en Europe le premier et le seul stent auto-apposant pour le traitement de l’infarctus du myocarde, a fait état d'une perte nette de -10,977 millions d'euros, contre -9,503 millions d'euros en 2011. Une évolution liée à l'augmentation des charges opérationnelles (coûts des marchandises vendues, recherche et développement, ventes et marketing, frais généraux) à 12,482 millions d'euros, contre 10,201 millions d'euros un an plus tôt.

"La publication est supérieure à notre attente, avec un résultat opérationnel avant paiement fondé sur des actions à -9,95 millions d'euros", notent les analystes de Gilbert Dupont, qui anticipaient -11,97 millions d'euros.

Dans le même temps, comme annoncé le 24 janvier 2013, Stentys a réalisé en 2012 un chiffre d’affaires de 2,5 millions d’euros, en très forte croissance de +77%, et la trésorerie s'élevait fin 2012 à 45,6 millions d’euros contre 14,7 millions d’euros à fin 2011, a la suite du succès des augmentations de capital réalisées au cours de l’exercice écoulé.

« L’année 2012 a été décisive pour Stentys avec notamment l’approbation de la FDA pour mener l’étude clinique qui devrait ouvrir le marché américain, et la levée de fonds réalisée avec le soutien de nos actionnaires et du Fonds Stratégique d’Investissement », commente Gonzague Issenmann, directeur général et co-fondateur de Stentys.

« Les résultats définitifs de l’étude APPOSITION III démontrent que le stent auto-apposant Stentys apporte la meilleure solution au traitement de la crise cardiaque et devraient contribuer à l’adoption de notre technologie auprès des cardiologues au fil de notre déploiement à travers le monde. », explique le dirigeant.

Le 1er trimestre de l’exercice 2013 a en effet été marqué par la présentation des excellents résultats de l’étude APPOSITION III par le Pr. Gilles Montalescot, Responsable des soins intensifs de l’Institut de cardiologie de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière et Investigateur de l’étude, lors de la conférence de la société américaine de cardiologie (American College of Cardiology) début mars. « Ces résultats font ressortir le taux de mortalité le plus faible de toutes les grandes études sur les crises cardiaques et ont été relayés dans la presse outre-Atlantique » souligne Stentys.