(BFM Bourse) - Daniel Bouton, qui défend la politique de sa banque pour lutter contre le blanchiment dans le cadre de l'affaire du Sentier II, s'est trouvé hier bien embarrassé lors de l'évocation par le président de la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris, Olivier Leurent, de notes internes.
Selon les informations des Echos, un « aide-mémoire », rédigé à l'usage des salariés de la Société Générale susceptible d'être interrogés par la Justice, recommande de « ne pas reconnaître une quelconque déficience interne, même sous vive pression », et de « restituer les faits négatifs en les noyant sous des faits positifs en utilisant la complexité technique ».
« Mon silence vaut commentaire », a déclaré Daniel Bouton, cité par le quotidien financier, à propos de ce document.
Recevez toutes les infos sur SOCIETE GENERALE en temps réel :
Par « push » sur votre mobile grâce à l’application BFM Bourse
Par email