PARIS (Reuters) - La ministre de l'Economie et des Finances, Christine Lagarde, dément catégoriquement que ses services étudient un rapprochement entre la Banque postale et la Société générale.
Dans une interview publiée dans l'édition de mardi des Echos, elle répète que la question du maintien ou non de Daniel Bouton à la présidence de cette dernière, qui vient d'accuser une perte record due à des manipulations d'un trader, est du seul ressort du conseil d'administration.
"C'est de la fantaisie pure. Je n'ai missionné personne à Bercy sur un tel projet", dit-elle en réponse à une question sur l'existence d'un projet de rapprochement éventuel entre la Banque postale, filiale du groupe public La Poste, et la Société générale.
Ce projet avait été évoqué récemment dans les Echos et la Lettre de l'Expansion a indiqué lundi que les services de Bercy planchaient sur la question.
Interrogée sur la volonté de Daniel Bouton de rester à la tête de la Société générale, Christine Lagarde répond : "C'est au conseil d'administration qu'il appartient de prendre des décisions en termes de management".
"J'entends dire qu'il faudrait faire comme les Américains et remplacer les dirigeants en cas de crise. Mais les règles de fonctionnement en France ne sont pas les mêmes qu'aux Etats-Unis ! C'est comme pour les 'class actions' : on ne peut pas copier-coller le système américain dans le paysage juridique français", ajoute-t-elle.
Yann Le Guernigou
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