(Cercle Finance) - Sanofi-Aventis aligne une cinquième séance consécutive de baisse ce mercredi, alors que le Financial Times revient à son tour sur le scénario d'un rachat par le laboratoire de l'américain Bristol-Myers Squibb.

Face à l'intérêt accru des médias pour le sujet, les analystes commencent eux aussi à échafauder des hypothèses autour d'un rapprochement entre les deux groupes.

Dans une note publiée ce matin, les analystes de Goldman Sachs explique qu'une fusion entre Sanofi et BMS aurait une logique du fait (1) de leur dimension respective, (2) du potentiel provenant des réductions de coûts, (3) de la simplification de leur collaboration sur Plavix et Avapro, (4) des synergies à réaliser dans le domaine thérapeutique et (5) de l'exposition accrue de Sanofi au marché américain qui en résulterait.

L'intermédiaire note toutefois qu'une série de difficultés pourraient venir menacer une telle transaction, citant des 'risques' tels que le procès Plavix aux Etats-Unis (le médicament génère 10% des bénéfices de Sanofi et un tiers des profits de BMS), les incertitudes entourant Acomplia et Lovenox ou l'éventuelle apparition d'un chevalier blanc.

Selon les calculs de Goldman Sachs, une offre de Sanofi-Aventis sur Bristol-Myers Squibb réalisée sur la base d'une prime de 20% (soit un total de 66 milliards de dollars), financée à 75% par dette et 25% par actions, aurait un effet relutif proche de 10% la première année, puis de 15% au bout de trois ans.

A 15h30, le titre Sanofi-Aventis se repliait de 1,2%. Il affiche des pertes de plus de 5% sur cinq séances.

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