(BFM Bourse) - Sanofi évoluait sans tendance lundi après-midi (-0,02% à 81,57 euros à 16h30), après avoir gagné plus de 2% en début de séance, à la suite de la publication de ses résultats du deuxième trimestre 2017.

Le géant pharmaceutique a annoncé un chiffre d'affaires de 8 663 millions d'euros, soit une progression de 6,4% à données publiées et 5,5% à taux de change constants, reflétant le changement de périmètre des entités globales Santé Grand Public et vaccins de Sanofi.

Le résultat opérationnel des activités a progressé dans le même temps de 9,8% à 2 299 millions et de +4,1% à taux de change et périmètre constants. Le bénéfice par action des activités a atteint 1,35 au deuxième trimestre 2017, soit une hausse 3,1% (+1,5% à taux de change constant).

Sur l'ensemble du premier semestre, le chiffre d`affaires de Sanofi s`est établi à 17 311 millions d`euros, en hausse de 8,7% et le résultat opérationnel des activités a totalisé 4 741 millions d`euros, soit une progression de 12,5%, ou de +5,8% à périmètre et taux de change constants.

"Sanofi a publié un deuxième trimestre meilleur que prévu", commentent les analystes d'Oddo Securities, notant que "la plupart de la surperformance sur le trimestre par rapport au consensus s’explique par les vaccins qui progressent de 26.2% à changes constants, soit 10,6% au-dessus du consensus".

Le broker constate "surtout [que] leur marge progresse à 20% ce trimestre" (contre 11,9% au deuxième trimestre 2016) avec des performances à plus de 30% pour les vaccins contre la méningite et les vaccins infantiles.

Toujours "Neutre" sur Sanofi avec un objectif de cours de 77 euros, Oddo note à l'inverse que "la division Pharmacie, elle, déçoit avec une baisse à changes constants de 1,5%".

Grâce aux résultats du premier semestre 2017 et à une bonne gestion des dépenses, Sanofi a relevé ses perspectives de bénéfice par action 2017. Le groupe anticipe dorénavant un bénéfice par action des activités globalement stable taux de change constant en 2017 (contre -3% à 0% attendu précédemment).

Mais "au-delà de 2017, les perspectives restent encore floues", avec une activité "diabète qui baisse fortement et de récents lancements [de médicaments qui] peinent à convaincre", pointe Oddo.