Connexion
Mot de passe oublié Pas encore de compte ?

RENAULT

RNO - FR0000131906 SRD PEA PEA-PME
33.880 € +3.64 % Temps réel Euronext Paris

Renault : Nissan veut l'aide de Londres pour respecter les "règles d'origine"

mardi 28 février 2017 à 15h51
Nissan veut l'aide de Londres pour respecter les

LONDRES (Reuters) - Nissan Motor a exhorté mardi le gouvernement britannique à l'aider à produire davantage en Grande-Bretagne afin de respecter les "règles d'origine" si le pays venait à quitter l'union douanière de l'Union européenne (UE).

Ces règles permettent de définir le lieu d'origine d'un produit. Près de 60% des pièces d'une voiture assemblée en Grande-Bretagne sont fabriquées à l'étranger et certains composants transitent par l'Europe continentale plusieurs fois durant le processus de fabrication, ce qui est possible tant que la Grande-Bretagne reste membre de l'UE.

Mais pour Colin Lawther, vice-président de Nissan Europe, après le référendum en faveur du Brexit du 23 juin, le constructeur automobile japonais devra augmenter le volume des composants en livres sterling dans ses véhicules pour se conformer aux règles d'origine.

"C'est ce qu'il nous faut faire à présent mais quand on regarde la structure des approvisionnements tout n'est pas en place et c'est là que nous demandons au gouvernement de nous aider", a-t-il dit aux députés.

De nombreux accords commerciaux internationaux exigent environ 50 à 55% de production locale, selon la fédération professionnelle Society of Motor Manufacturers and Traders.

Cela veut dire que bon nombre de modèles britanniques ne sont pas aux normes et augmenter le nombre de fournisseurs locaux prendra du temps.

Nissan avait annoné en octobre qu'il construirait la nouvelle version de son modèle Qashqai sur son site de Sunderland, grâce aux assurances écrites données par Londres suivant lesquelles le Brexit n'aurait pas d'impact sur la compétitivité du site.

Le groupe japonais a cependant dit qu'il réexaminerait sa stratégie d'investissement en Grande-Bretagne quand les modalités d'une sortie du pays de l'UE seraient plus claires.

"Le gouvernement devra trouver différentes solutions, pas de droits de douane sur les pièces provenant de l'union douanière ou y transitant serait un exemple", a expliqué Colin Lawther. "Un accord commercial spécifique à l'automobile serait un autre exemple".

(Elizabeth Piper et Michael Holden; Claude Chendjou pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

Copyright © 2017 Thomson Reuters

Vous suivez cette action ?

Recevez toutes les infos sur RENAULT en temps réel :

Par « push » sur votre mobile grâce à l’application BFM Bourse


Par email

Forum suspendu temporairement
Portefeuille Trading
+335.60 % vs +56.15 % pour le CAC 40
Performance depuis le 28 mai 2008

Newsletter bfm bourse

Recevez gratuitement chaque matin la valeur du jour