(BFM Bourse) - Le constructeur japonais et le groupe tricolore ont annoncé avoir conclu les accords définitifs pour remodeler leur alliance et dans ce cadre Nissan investira dans la future division électrique du groupe français.
Attendu de longue date, l'accord définitif entre Nissan et Renault pour remettre à plat leur alliance est enfin noué. Reste à le finaliser, ce qui est prévu pour le dernier trimestre 2023. Le cadre avait déjà été défini en février dernier par le constructeur japonais et son homologue français.
La réelle nouveauté des annonces de ce mardi porte sur Ampere, la future filiale de Renault dédiée aux véhicules électriques et aux logiciels, et que le groupe au losange compte introduire en Bourse.
Nissan avait précédemment indiqué qu'elle envisageait de prendre jusqu'à 15% du capital de cette société. Le constructeur japonais s'est , mardi, finalement engagé sur un montant maximal, le groupe de Yokohama, proposant d'investir jusqu'à 600 millions d'euros dans Ampere, ce qui lui assurera par ailleurs un siège au conseil d'administration.
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Une introduction en Bourse à risques
"L'opportunité d'investissement dans Ampere complète et renforce l'offensive électrique en cours de Nissan en Europe et permettra de nombreuses synergies, notamment en termes d'efficacité des coûts, de conformité réglementaire et d'élargissement de la gamme de produits et de moteurs pour véhicules électriques", a déclaré Makoto Uchida, le directeur général de Nissan cité dans un communiqué.
La cotation d'Ampere devrait probablement avoir lieu au premier semestre 2024, avait récemment indiqué le directeur financier de Renault, Thierry Piéton.
Renault conservera une majorité significative dans le capital de cette société et l'américain Qualcomm ainsi que Mitsubishi, troisième membre de l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, envisagent également de prendre une participation. Cette introduction en Bourse comporte toutefois certains risques, notamment celui de ne pas laisser un flottant suffisamment important au marché.
Le reste de l'accord définitif est conforme aux annonces de février, avec notamment la décision par Renault d'abaisser sa participation dans Nissan à 15% contre 43,4% à l'heure actuelle. Ce via le transfert de 28,4% du capital dans une fiducie qui pourra vendre des actions Nissan en fonction des conditions de marché, sans aucune obligation de délai.
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