YOKOHAMA, Japon (Reuters) - Carlos Ghosn a gagné 982 millions de yens (8,4 millions d'euros) l'an dernier, en tant que PDG de Nissan, ce qui ferait à nouveau de lui de dirigeant le mieux payé d'une société japonaise cotée.

Le PDG de Sony Howard Stringer a pour sa part touché 863 millions de yens (7,4 millions d'euros).

La rémunération totale de Carlos Ghosn, stock-options comprises, a augmenté de 10% l'an dernier, tandis que celle d'Howard Stringer a crû de 6%. Le Français d'origine brésilienne et le Britannique ont été les deux patrons les mieux payés des sociétés japonaises cotées en Bourse l'an dernier.

Carlos Ghosn a également perçu 1,2 million d'euros en tant que PDG de Renault, l'affilié de Nissan.

Les émoluments de Carlos Ghosn sont très supérieurs à ceux de ses concurrents nippons. Le patron de Toyota, Akio Toyoda, a perçu 136 millions de yens (1,17 million d'euros) au cours de l'exercice clos fin mars et celui de Honda, Takanobu Ito, 130 millions de yens.

La rémunération de Carlos Ghosn est toutefois inférieure à celle du directeur général de Ford, Alan Mulally, - il a touché 25,84 millions de dollars, soit 18 millions d'euros. Sergio Marchionne, le patron de Fiat et de Chrysler a reçu un peu moins : 17,55 millions de dollars.

La rémunération du président du directoire de Volkswagen, Martin Winterkorn, équivaut à 8,6 millions d'euros et celle de son homologue chez Daimler, Dieter Zetsche, à 8,13 millions d'euros.

Carlos Ghosn, qui a annoncé mardi un nouveau plan à six ans pour Nissan, a été reconduit pour un mandat supplémentaire de deux ans lors de l'assemblée générale annuelle des actionnaires de Nissan qui s'est tenue mercredi.

Chang-Ran Kim et Mayumi Negishi, Danielle Rouquié pour le service français, édité par Nicolas Delame

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