(BFM Bourse) - Le secteur de la publicité est sous pression en Bourse, alors que Robert Kennedy Jr qui vient d'être nommé à la tête du département de la Santé américaine par Donald Trump, envisage d'interdire les spots publicitaires télévisuels pour les médicaments sous ordonnance aux Etats-Unis.

La nomination de Robert Kennedy Jr à la tête du département de la Santé par Donald Trump fait trembler de nombreux secteurs. La nomination de ce vaccinosceptique notoire met en difficulté les groupes pharmaceutiques et les biotechs en Bourse, et notamment Sanofi fortement exposé à ce marché et qui a perdu plus de 3% ce vendredi à la clôture.

Le secteur de la publicité pourrait aussi pâtir de l'arrivée de Robert Kennedy Jr à la tête du département de la Santé. Publicis qui était en légère baisse a accéléré son repli en début d'après-midi pour clôturer en recul de plus de 5%. Son rival britannique WPP n'est pas épargné non plus et a cédé 1,9% quand son comparable américain Omnicom plie de 6,8% à Wall Street.

Selon un spécialiste de marché, la chute des groupes de publicité peut être lié à la nomination de Robert Francis Kennedy (RFK) Jr par Donald Trump au poste de secrétaire à la Santé.

Une exception avec la Nouvelle-Zélande

"RFK a dit qu'il envisageait d'interdire la publicité pour les médicaments à la télé", a expliqué ce spécialiste pour justifier la baisse des actions du secteur.

Selon AP, Robert Kennedy Jr a notamment pointé le fait que les États-Unis sont le seul pays avec la Nouvelle-Zélande où les médicaments sous ordonnance peuvent faire l'objet de spots publicitaires à la télévision.

En France, la publicité à destination du public n’est possible que pour les médicaments non soumis à prescription médicale obligatoire et non remboursables par les régimes obligatoires d’assurance maladie, explique santé.gouv.fr Les médicaments destinés au sevrage tabagique bénéficient d'une dérogation et peuvent faire l’objet de campagnes publicitaires.