(CercleFinance.com) - Le groupe Pizzorno Environnement a répondu hier à des informations de presse parues dans Nice Matin à propos d'un contrat remporté en Tunisie.

Dénonçant le caractère jugé “approximatif” desdites informations, le groupe de gestion et de traitement des déchets basé à Draguignan fulmine et affirme que lui-même “et (son) administrateur François Léotard (sont) accusés d'irrégularités sans la moindre preuve.”

Il est reproché au groupe d'avoir remporté quatre appels d'offres internationaux consécutifs entre 2004 et 2007 portant sur la gestion des déchets de l'agglomération de Tunis, moyennant le soutien de l'ancien président Ben Ali.

“Nous souhaitons rappeler que le groupe Pizzorno Environnement a été soumis aux procédures tunisiennes de droit commun en vigueur sur lesquelles nous n'avons aucun commentaire à faire”, affirme-t-il.

“M. Léotard, actionnaire et administrateur du Groupe, est intervenu durant les quatre appels d'offres en tant que conseil et ambassadeur du savoir-faire de l'entreprise. Son rôle, parfaitement légal, est notifié dans tous nos rapports annuels”, indique encore Pizzorno.

Pizzorno indique encore que les résultats des appels d'offres n'ont pas fait l'objet de contestation de la part des compétiteurs. “L'exécution de ce contrat se poursuit à la satisfaction de notre client”, indique enfin le groupe.

Dimanche, un article de Nice Matin rapportait que la Commission d'investigation sur la corruption et la malversation du nouvel Etat tunisien avait rendu public un document de 500 pages recensant plus de 320 affaires de corruption présumée au profit du clan de l'ancien homme fort du pays, le président Ben Ali. Selon ce document cité par l'article, il apparaîtrait que Pizzorno aurait influencé 'le cours du marché' précité.

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