(CercleFinance.com) - Après avoir aligné cinq fixings consécutifs au-dessus des 1.250 dollars, du jamais vu dans l'histoire du marché de Londres, l'once se repliait en-dessous de cette barre symbolique vendredi matin. Au terme du premier fixing du jour sur le marché londonien, l'once de métal jaune cotait 1.248,75 dollars (-6,25$ et -0,50% par rapport au fixing de jeudi après-midi) et 984,914 euros (-4,06E et -0,41%).
La parité euro/dollar, par ses fluctuations indécises des derniers jours, ne semble avoir qu'une influence limitée sur le cours du métal. L'euro gagne à cette heure 0,18% face au dollar à 1,2718 à cette heure, soit autant que ce qu'il avait perdu la veille. Pourtant, les craintes de levée de fonds des banques européennes se sont précisées ce matin, des rumeurs concordantes faisant état d'une éventuelle augmentation de capital par Deutsche Bank.
Du côté des investisseurs, l'appétit pour l'or paraît confirmer son essoufflement. L'encours de métal adossé au SPDR Gold Shares, le numéro 1 mondial des ETFs sur l'or, a d'ailleurs continué de reculer : à 1.293,53 tonnes, la masse de lingots qui forme la contrepartie du produit boursier a reculé de 910 kilos par rapport à la veille. Cet encours n'a fait que baisser depuis le début du mois, où il avait culminé à 1,304,03 tonnes le 1er septembre.
D'un point de vue technique, les analystes graphiques de ScotiaMocatta notaient hier soir que la clôture de l'or sur le marché spot à 1.249 dollars constituait un nouveau signal négatif. “Cette clôture en baisse consécutive à la formation d'une figure en 'Doji' confirme un signal baissier, selon le système des chandeliers japonais”, écrivaient les analystes. Devenus baissiers à court terme, les analystes bancaires suggèrent à leurs clients de prendre leurs profits en estimant possible un retour sur les 1.222 dollars.
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