(CercleFinance.com) - Nouvel accès de baisse pour la valeur refuge alors que les actions comme les taux ne cessent de grimper outre-Atlantique. Au terme du premier fixing du jour à Londres, l'once d'or cotait 1.191,55 dollars (- 3,45 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1.111,9 euros (- 1,9 euro).
A en juger par l'encours du premier ETF aurifère au monde, le SPDR Gold Shares américain, les investisseurs continuent de fuir le métal jaune : pour la première fois depuis le 16 mars 2016, cet indicateur est passé hier sous la barre symbolique des 800 tonnes, en se contractant de cinq tonnes par rapport à la veille, à 799,1 tonnes.
En effet, à Wall Street, l'indice de “blue chips” Dow Jones a atteint hier les 20.000 points pour la première fois de son histoire, signe de l'appétit des investisseurs pour les actifs risqués, par nature antinomiques avec la valeur refuge.
De plus, les marchés obligataires ne sont pas en reste : toujours aux Etats-Unis, dont les perspectives conjoncturelles paraissent plus positives, les taux longs se tendent de nouveau. A 2,54% ce midi, le rendement du T-note à dix ans a pris de plus de 20 points de base depuis le 17 janvier, quelques jours avant l'investiture de Donald Trump. Il se rapproche ainsi du récent record de plus de 2,60% touché mi décembre. L'or, qui par nature ne génère aucun rendement, souffre mécaniquement de ces tendances.
Cependant, les analystes Matières premières de Commerzbank soulignent que selon les douanes suisses, la Confédération helvétique, 'hub' pour le raffinage d'or, a exporté en décembre 158 tonnes de métal vers la Chine. 'Il s'agit du plus haut niveau enregistré depuis que l'agence Bloomberg compile les statistiques de l'administration fédérale suisse', indiquent les spécialistes. Même si toujours le mois dernier, les expéditions vers l'Inde ont reculé à 20,6 tonnes.
EG
Copyright (c) 2017 CercleFinance.com. Tous droits réservés.