par Noëlle Mennella

PARIS (Reuters) - Fort des résultats positifs sur l'efficacité du Naproxcinod dans le traitement de l'arthrose de la hanche, publiés lundi, NicOx est désormais "certain" que son anti-inflammatoire sera commercialisé.

Lors d'une interview téléphonique accordée à Reuters, son président, Michele Garufi, a été catégorique : "Je suis certain que ce produit sera enregistré."

La société de biotechnologie a dévoilé des résultats préliminaires positifs concernant la dernière étude de phase III évaluant l'efficacité de l'anti-inflammatoire Naproxcinod chez des patients souffrant d'arthrose de la hanche.

NicOx va maintenant rassembler les données de pression artérielle recueillies dans ses études déjà réalisées auprès de patients atteints d'arthrose du genou et de la hanche.

"Les résultats seront connus avant Noël", promet le P-DG, qui est sûr qu'ils ne peuvent pas "réserver de surprises négatives".

Ainsi, "à partir de janvier", la société pourra dévoiler toutes les études concernant son anti-inflammatoire et Michele Garufi confirme que celui-ci pourrait réaliser à terme un chiffre d'affaires annuel de un milliard de dollars.

VERS UNE ACCÉLÉRATION DE LA RECHERCHE D'UN PARTENAIRE

Les discussions avec un partenaire qui aiderait NicOx à commercialiser aux Etats-Unis son principal médicament en développement, d'ores et déjà entamées, prendront alors un autre tour.

"Les discussions ont commencé mais on ne les pousse pas car on attend d'avoir tous les résultats", déclare ainsi Michele Garufi. Il rappelle que ce partenaire devra justifier d'une force de vente touchant les médecins généralistes installés aux Etats-Unis.

NicOx prévoit de déposer le dossier d'homologation du Naproxcinod auprès de la Food and Drug Administration, l'autorité sanitaire américaine, d'ici à la mi-2009.

Grâce aux résultats positifs de sa dernière étude, NicOx a vu son action clôturer lundi à un plus haut de six mois. Avec un bond de 19,15%, elle affiche un cours de 11,20 euros correspondant à une capitalisation boursière de près de 450 millions d'euros.

Edité par Benjamin Mallet

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