(BFM Bourse) - Bien qu'elles aient passé sans encombre les tests de résistance de la BCE, les grandes banques française cotées en Bourse perdent du terrain lundi à mi-séance, à l'image de Crédit Agricole (-1,4% à 11,56 euros), Société Générale (-2,3% à 37,98 euros), BNP Paribas (-1,5% à 48,75 euros).
Le cas de Natixis (-1,4% à 5,48 euros) est un peu particulier puisque les tests ne portaient pas sur elle mais sur BPCE, sa maison mère. Toutefois, "bien que les tests ne portent pas sur Natixis et que la faiblesse, relative, du score de BPCE ne lui soit pas attribuable, nous ne pouvons exclure une prise de bénéfice à court terme sur le titre, notamment en regard de sa performance depuis le début 2014", fait remarquer Oddo Securities.
Treize banques françaises ont été testées au total. Dans le scénario de crise sévère imaginé par la BCE, les établissement bancaires français sont parvenus à maintenir un ratio de fonds propres « durs » CET1 de 9 %. Une performance qui témoigne de leur solidité.
Mais, parmi les grands groupes bancaires français testés, si le Groupe Crédit Mutuel ressort avec le CT1 post adverse scénario le plus élevé (12,91%), BPCE affiche pour sa part le plus faible (7,0%).
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