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MEDESIS PHARMA

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Medesis pharma : La biotech montpelliéraine Medesis Pharma va s'introduire en Bourse d'ici au 8 février

mercredi 3 février 2021 à 17h27
La société de biotechnologies Medesis Pharma s'introduit en Bourse (image d'illustration)

(BFM Bourse) - À l'origine d'une technologie de nano-émulsion permettant d'administrer un principe actif médicamenteux directement au cœur des cellules, ne nécessitant qu'une fraction de la dose habituelle pour éviter les effets secondaires, Medesis Pharma a déjà sa voie toute tracée vers Euronext Growth.

Tous les voyants sont au verts pour l'introduction de Medesis Pharma sur Euronext Growth, alors que la première société de biotechnologies à se présenter aux investisseurs française cette année, Pherecydes Pharma vient de remporter un vif succès (avec une demande quatre fois supérieure aux nombres de titres proposés). Medesis qui arrive donc à sa suite, aura d'autant moins de difficultés à faire le plein que son offre de base (équivalent à 5,6 millions d'euros en milieu de la fourchette indicative de prix) est déjà couverte à plus de... 95% par des engagements de souscription déjà reçus d'investisseurs financiers et d'actionnaires historiques.

L'objectif pour la firme montpelliéraine semble donc d'aller chercher la clause d’extension et le cas échéant l'option de surallocation, étant entendu que le montant maximal de l’opération ne pourra pas excéder 7.353.352 euros précisément (de façon à rester sous le plafond de 8 millions d'euros qu'une entreprise peut lever en l'espace de 12 mois sans avoir à émettre de prospectus).

Fondée en 2003 par son président actuel, Jean-Claude Maurel, Medesis Pharma ne se range pas du côté des sociétés qui cherchent à mettre au point de nouvelles molécules en espérant parvenir au terme du parcours semé d'embûches des essais cliniques à proposer un nouveau traitement à des pathologies insuffisamment adressées. Comme Medincell (mais sur un tout autre type de technologie et donc de principes actifs), son créneau repose sur la mise au point de nouvelles technologies d'administration de principes actifs déjà connu, pour une efficacité accrue et une toxicité réduite.

Medesis a développé une plate-forme, appelée AONYS, qui consiste à mélanger des composants lipidiques spécifiques qui s’auto-structurent spontanément en une microémulsion eau-dans-huile. L'agent actif est solubilisé dans la phase aqueuse de la microémulsion, dans des micelles inverses de 3 à 5 nanomètres de diamètre. En termes moins techniques, le principe actif du médicament mis sous de nano-gouttelettes ; des entités si petites qu'elles pénètrent directement via la muqueuse buccale et de là se diffusent dans toutes les cellules (directement dans le cytoplasme).

L'intérêt est de pouvoir réduire très fortement les doses administrées (typiquement au centième des doses habituelles), puisqu'on n'a besoin que de la dose efficace in fine au niveau cellulaire, alors qu'en ingérant un médicament par voie orale seule une toute petite fraction de la molécule thérapeutique parvient à sa cible.

Cette technologie, protégée par neuf brevets internationaux, ouvre selon Medesis la voie à de nouveaux traitements efficaces avec de très faibles doses d'actifs pharmaceutiques.

Cette année, la firme compte débuter pas moins de quatre programmes en phase 2 d'essais cliniques. Deux ciblent le domaine des maladies neurodégénératives (la maladie d’Alzheimer et la maladie de Huntington), un avantage majeur de la technologie de microémulsion étant de permettre le passage de la barrière hémato-encéphalique. La société travaillait par ailleurs dès avant la pandémie de coronavirus sur des projets relatifs à des inflammations respiratoires sévères. Medesis les a évidemment focalisés sur le traitement de la Covid-19, avec un projet ciblant les cas graves, et un autre sur base d'un antiviral spécifique destiné à la médecine de ville en début de maladie.

Au cours des trois années à venir, la stratégie retenue vise à valider les phases 2, puis licencier les programmes correspondants à des laboratoires moyennant paiements initiaux + paiements d'étapes. Prudemment, il n'est pas question, à ce stade de son histoire, de devenir un laboratoire pharmaceutique commercialisant ses propres produits.

En plus de ces programmes développés en propre, la firme implantée à Baillargues a initié un certain nombre de programmes en partenariats (soit accord de licence soit collaboration R&D), notamment dans le domaine de l'oncologie avec Transgene, avec l’Université McGill (Canada) dans les cancers résistants aux traitements (sein, colorectal et glioblastome). Medesis travaille également avec des partenaires industriels (Cea, BARDA) dans le domaine de la "décorporation nucléaire" - décorporation du plutonium et décorporation du césium, en cas de contamination nucléaire- domaine très spécifique ne nécessitant pas d'étude de phase 2 ou 3.

Les titres Medesis Pharma sont offerts à la souscription dans une fourchette comprise entre 5,00 euros et 6,76 euros par action. L'offre aux particuliers se clôturera le 08 février, à 20 heures pour les souscriptions par internet et 17 heures au guichet.

Guillaume Bayre - ©2023 BFM Bourse
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