(BFM Bourse) - Les obstacles se multiplient contre le projet de fusion entre EADS et BAE Systems. Alors que les exigences des gouvernements français et allemand en termes de participation suscite déjà l'opposition de la Grande-Bretagne, le groupe Lagardère, actionnaire français de référence d'EADS dont il détient 7,5% du capital, a jugé lundi, "à ce stade, insatisfaisantes les conditions de rapprochement entre EADS et BAE".
"Ce projet, en dépit du potentiel industriel et stratégique qui lui est prêté, n'a pas démontré à ce jour qu'il était créateur de valeur pour EADS", estime le groupe de médias.
"Par conséquent, Lagardère invite la direction exécutive d'EADS à engager sans attendre l'indispensable réexamen du projet de rapprochement d'EADS et de BAE, en prenant mieux en compte l'ensemble des intérêts de l'actionnariat français de contrôle d'EADS".
EADS et BAE Systems ont jusqu'au 10 octobre pour présenter un projet détaillé de rapprochement, afin de respecter la législation britannique sur les fusions et acquisitions.
Recevez toutes les infos sur LAGARDERE en temps réel :
Par « push » sur votre mobile grâce à l’application BFM Bourse
Par email