L’UE va assouplir ses restrictions sur l’importation des produits alimentaires de Fukushima (encore!)18 janvier, 2016 Benji sur les moutons époustouflés
Voilà où nous en sommes. Pour des raisons commerciales, à savoir la mise en place d’un accord de libre-échange du style TAFTA, l’UE va assouplir ses restrictions sur l’importation des aliments venant du Japon (de nouveau..), puisque officiellement, il n’y a plus réellement de problèmes avec Fukushima, et que tout va bien. Cela fait bien évidemment suite au règlement d’exécution (UE) No 297/2011 de la commission européenne qui a relevé les taux de contamination possibles dans l’alimentation pour que le Japon puisse continuer à importer des aliments, et à l’alignement des normes européennes sur les normes japonaises, le règlement d’exécution (UE) No 322/2014 DE LA COMMISSION du 28 mars 2014.
Ce qui n’est pas signalé, c’est que les aliments testés le sont pour le Césium 134 et le Césium 137, mais rien pour le Strontium, le Plutonium, ni le Tritium. Ce qui n’est pas signalé, c’est que la catastrophe n’est toujours pas terminée, que les réacteurs sont toujours hautement instables et à l’air libre, que les fuites contaminant l’océan sont toujours là, et que même la ville de Tokyo est touchée par les radiations, que le nombre de victimes augmente de jour en jour, notamment avec les ouvriers qui sont chargés des décontaminations, surement pas bien important par rapport à l’argent que cela peut générer…
Le ministre japonais de l’agriculture a annoncé que l’Union Européenne va commencer samedi à assouplir les restrictions imposées aux importations de produits alimentaires japonais à cause du désastre nucléaire de Fukushima; y compris les légumes et la viande produits dans cette préfecture.
Tsuyoshi Takagi, ministre du cabinet en charge de la reconstruction concernant le tremblement de terre, le tsunami et la crise nucléaire de Mars 2011, a salué la décision de l’Union Européenne. Jusqu’à présent, tous les produits alimentaires en provenance de Fukushima, à l’exception des boissons alcoolisées devaient être expédiées accompagnées d’un certificat de test de radioactivité.
L'UE marche sur la tête, il est plus que temps de l'arrêter !