Fukushima

La question ne vient pas d’un lanceur d’alerte, c’est un reportage qui va être diffusé le 26 février sur France3. Le simple fait que cette question soit officiellement posée en prime time sur une chaine d’état ne doit-elle pas nous permettre de nous poser quelques questions sur la gravité réelle de cette catastrophe? Car en regardant un peu ce qui nous a été dit jusqu’à présent dans les médias télévisés, une telle question semblait impensable… À surveiller et à regarder donc pour se faire une idée…
Trois ans après la catastrophe nucléaire de la centrale de Fukushima Daiichi, une autre catastrophe se profile. Sanitaire celle là. Les premiers cas de cancer sont apparus. 26 déjà, tous chez des enfants de 0 à 18 ans. Plus d’une trentaine de cas sont suspects, et des dizaines de milliers d’enfants n’ont pas encore été testés. Le gouvernement tente de minimiser l’ampleur du drame. Mais les familles s’angoissent, et des mères sont en colère. La contamination s’étend, au-delà du Japon.
Tous les jours, des centaines de tonnes d’eau hautement contaminée sont déversées dans le Pacifique. Sur les plages de Californie les chercheurs, témoins de l’arrivée quotidienne de déchets du tsunami sur leurs plages, tentent par tous les moyens d’alerter les autorités. Les scientifiques du monde entier redoutent les effets incalculables sur la santé des populations si les poissons du pacifique continuent à être consommés sans aucun contrôle : un laboratoire d’analyses suisse vient de découvrir du césium 131 et 134 dans des barquettes de poisson dans un supermarché, ou dans du thé vert venant du Japon !!
Quelle est l’ampleur réelle de la contamination, humaine et environnementale ? Les contrôles sont-ils efficaces ? Sommes-nous au bord d’une catastrophe sanitaire à l’échelle mondiale ?
Salut Bjorn, je plaisante ...
La question est posée , d'autres reportages ont soulevé la question, jusqu'à entendre des japonnais consommer des aliments contaminés jusqu'à x becquerels , mesurés par centrifugeuse ... allemande achetée par chaque citoyen japonnais.
Curieusement, ces derniers hors rayon immédiats de la catastrophe ne semblent pas s'alarmer, ou minimisent (conversation à l'aréoport de BANGKOK avec des japonnais :
"- no problème à TOKIO par exemple,
"- oui mais les aliments proviennent de ...
"- no problème ..")
Par ailleurs, le corps humain pourrait évacuer le césium et autres cousins germains paraît-il, mais là les propos sont peu éloquents .....
Et tournent et retournent autour de notre planète dans l'émisphère nord principalement aux dires de spécialiste, les vents de l'émisphère sud, comment dire pour faire simple, le sens de rotation est inverse donc ne se mélangent pas ....
Résoudre le problème !!!....LA SOLUTION !!!
Ancien entre " ".
Salut Antares,
Les Japonais auront du mal à consommer ailleurs qu'au Japon. Cela explique leur pseudo insouciance.
Sais-tu que des millions d'étoiles de mer ont été découvertes mortes sur les côtes des USA? Alors, je n'ose imaginer l'état des mollusques et autres organismes vivants contaminés. Du Japon aux USA il y a, quand même, pas mal de Kms. Le Japon est souvent sujet aux tremblements de terre. Je ne comprends pas pourquoi avoir fait des centrales nucléaires quand même dangereuses sur cette île. Sans doute voulaient ils avoir de l'électricité moins cher? Mais quand même...
Il y aurait toujours des fuites d'eau contaminée dans l'océan près de la centrale. Cela fait peur quand on y pense.
Merci beaucoup d'avoir mis tes coms. Je me demandais si j'étais lu par quelqu'un!
Amitiés.

- forum peu actif, pourtant ne dit on pas, de la discution nait la lumière...
- le problème évoqué est effectivement de taille pour l'humanité. Pourtant là aussi, prendre le sujet à bras le corps, semble impossible. La modernité, feux d'artifice du mieux vivre, l'emporterait-elle sur la santé ???
A moins que le problème ne soit "'"" la majorité silencieuse"""
En attendant, bons trades et amitiés.
Le magazine « Pièces à conviction » consacre son numéro de mercredi aux répercussions sanitaires et environnementales de la catastrophe nucléaire de Fukushima.
Trois ans après l’accident nucléaire de la centrale de Fukushima (Japon), une autre catastrophe se profile, sanitaire cette fois. Quelle est l’ampleur réelle de la contamination, humaine et environnementale ? Les contrôles sont-ils efficaces ? Sommes-nous au bord d’une catastrophe sanitaire à l’échelle mondiale ? « Pièces à conviction » fait le point sur ces interrogations, mercredi 26 février à 23h15 sur France 3, dans une enquête réalisée par Lionel de Coninck.
« Nous sommes assassinés à petit feu »
Depuis le début de la campagne de dépistage du cancer de la thyroïde lancée en 2011 par la préfecture de Fukushima, trente-trois cas de cancer de la thyroïde ont été recensés chez les jeunes de moins de 18 ans. Plus d’une trentaine d’autres cas sont suspects, et des dizaines de milliers d’enfants n’ont toujours pas été testés. La population visée est d’environ 375 000 jeunes de 0 à 18 ans. Seuls 254 000 Japonais ont été testés. Selon les autorités, à ce jour, rien ne permet de penser que ces cancers soient directement liés à l’accident du 11 mars 2011.
Face à l’inquiétude et à l’angoisse des familles, le docteur Nishio, spécialiste du cancer de la thyroïde, pratique des dépistages bénévolement. Selon l’avis du médecin, les tests des autorités de Fukushima ne sont pas fiables et le Japon est menacé par une épidémie de cancer.
« C’est une tragédie pour la faune »
A des milliers de kilomètres Fukushima, sur les plages de Californie, des chercheurs s’inquiètent de l’arrivée quotidienne de déchets radioactifs sur leur littoral, mais aussi dans les barquettes de poisson vendues dans les supermarchés. En effet, tous les jours, des centaines de tonnes d’eau hautement contaminées sont déversées dans le Pacifique depuis la centrale de Fukushima. Depuis, les scientifiques tentent d’alerter les autorités car tous redoutent des effets incalculables sur la santé des populations si les poissons du Pacifique continuent à être consommés.
Accablant d’abord parce permanent en ce qui concerne les puissants rejets radioactifs, accablant aussi car le démantèlement patauge, les cuves se remplissent d’eau polluée, les fuites via l’océan se multiplient, et parce que la radioactivité dépasse largement le cadre japonais.
Même si les médias européens ont largement mis l’étouffoir sur la situation, laissant envisager que tout est en train de se régler, et qu’il faudra seulement donner du temps au temps, certains médias ont finalement compris que nous nous dirigions vers une contamination planétaire, comme le révélait sur l’antenne de Fr3, le 26 février dernier, à 23h15, Lionel de Coninck, dans l’émission « pièces à conviction ».
On sait aujourd’hui, d’après un rapport réalisé par le ministère russe de la défense, que 2 explosions atomiques souterraines ont eu lieu à Fukushima le 31 décembre 2013 : la première avait une intensité de 5,1, et l’autre de 3,6 sur l’échelle de Richter. A titre de comparaison, la bombe d’Hiroshima correspondait à un séisme d’une magnitude de 6.
Dans ce même rapport, on apprend aussi que l’architecte du réacteur n°3 avait averti dès le 17 novembre 2011 qu’une explosion hydro-volcanique était inévitable en raison du combustible fondu qui s’échappait de la cuve du réacteur. lien
Seule la volonté des gouvernements désireux de ne pas « provoquer de panique » serait responsable du silence coupable des médias traditionnels à qui la consigne a été donnée de ne pas affoler les populations.
NUCLEAIRE – Le dispositif sert à éliminer des éléments radioactifs…
Le système de décontamination d’eau ALPS de la centrale accidentée de Fukushima est stoppé depuis mardi, a indiqué la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco). Le dispositif, qui sert à éliminer une soixantaine de radionucléides, a été arrêté en raison de la dégradation de ses performances, problème dont la cause reste inconnue.
Selon Tepco, dès lundi, une des trois lignes de décontamination d’ALPS n’a plus fonctionné normalement, ce qui a conduit la compagnie à la stopper puis à suspendre aussi par précaution mardi les deux autres. Le système ALPS est censé tourner depuis plusieurs mois, mais dans les faits il ne cesse de rencontrer des problèmes divers. Cet équipement développé avec le groupe japonais Toshiba est pourtant présenté comme un rouage-clef pour résoudre le problème d’eau contaminée dont regorge la centrale accidentée Fukushima Daiichi, en partie détruite par le tsunami du 11 mars 2011.
Le directeur de la centrale «un peu démuni»
Plus de 435.000 mètres cubes d’eau contaminée sont actuellement stockés dans plus d’un millier de gigantesques réservoirs montés à la hâte dans le complexe atomique, et Tepco continue d’en faire installer entre 20 et 40 par mois pour tenter de suivre le rythme du flux continu de liquide souillé provenant des sous-sols du site et des arrosages permanents des réacteurs ravagés. Ce problème d’eau est le plus difficile qu’ait actuellement à gérer la compagnie et un de ceux qui inquiètent le plus la communauté internationale en raison des risques de pollution de l’océan Pacifique voisin.
Le directeur de la centrale, Akira Ono, a reconnu récemment devant l’AFP se sentir un peu démuni face à ces difficultés, et espérer que les efforts menés avec les autorités permettront d’en venir à bout. Une fois décontaminée par ALPS, l’eau, dans laquelle il restera encore au moins du tritium, pourrait être rejetée dans la mer, c’est du moins l’hypothèse avancée (et même conseillée) par des experts extérieurs.
(Pour info: l'AFP = Agence Française de Propagande). Si si...
Ils ne méprisent pas uniquement ceux qui meurent sous l’effet des radiations de la centrale, ils méprisent l’ensemble des japonais qui se retrouvent dans un « enfer radioactif » condamné pour des milliers d’années aux radiations car la situation ne sera jamais totalement réglée. Bien sur, on peut penser que le secret autour de la situation réelle doit être gardée pour éviter un vent de panique ou de colère qui entrainerait un effondrement total de l’économie de l’ile, mais il faudra combien de victimes pour qu’ils soient convenablement informés, s’ils le sont un jour…
"""""by Sophie Missirian| posted: 17 mars 20140 comment.
Trois ans après les événements de Fukushima, la SFEN Jeune Génération est partie à la rencontre de Christophe Xerri, conseiller nucléaire à l’Ambassade du Japon pour qu’il donne son éclairage sur la situation actuelle.
SFEN Jeune Génération : Quelle est la situation actuelle à Fukushima ?
Christophe Xerri :La situation est stabilisée. Le refroidissement du cœur du réacteur et de la piscine est assuré, le débit de dose de radioactivité est en baisse grâce aux travaux de décontamination qui ont été engagés, et les installations sont en cours de démantèlement. Concernant le retrait des combustibles de la piscine du réacteur 4, les opérations ont commencé et devraient s’achever dans un an.
La gestion de l’eau radioactive et des fuites s’est améliorée mais il reste encore une préoccupation sur ce sujet. L’eau descend des montagnes voisines et s’écoule dans le sous-sol des bâtiments. Chaque jour, entre 300 et 400 m3 d’eau sont drainés, envoyés dans des filtres à césium, puis placés dans des réservoirs dans lesquels seront filtrés d’autres radionucléides. Après les opérations de décontamination, il reste encore du tritium dans l’eau. Cependant, le niveau de toxicité est suffisamment faible pour pouvoir être rejeté dans la mer sans qu’il y ait de risque sanitaire ou environnemental : il serait rapidement dilué et n’augmenterait pas le niveau naturel de la radioactivité de manière significative. En dépit de cette réalité scientifique, les autorités se sont engagées auprès de la population locale à ne pas rejeter de matières radioactives dans la mer. D’autres solutions sont donc expérimentées visant à séparer le tritium de l’eau puis à le stocker. Des technologies expérimentales qui restent encore inapplicables pour traiter des quantités d’eau importantes.....""""
LA QUESTION : quelles mesures prises et effectuées en FRANCE ; exemple / BLAYE en bord. d'Océan , si raz de marée comme en Vendée récemment voir plus ou séisme, l'AFRIQUE pousse :
- les digues de protection sont-elles renforcées ?
- sans entrer dans le détail des circuits primaires, secondaires, de refroidissement et fonctionnement, les circuits et moteurs activant les pompes sont-ils doublés, étanches et ou insubmersibles ???
BORDEAUX et le Bordeaux sont tout à côté.
Plaisir de t'avoir. Il faut faire attention entre la version officielle et la réalité du terrain. En tout cas, il n'y a rien de bon autour de Fukushima ni dans l'océan. Je crois que c'est gravissime. Pourquoi avoir fait une centrale nucléaire dans une région à forts tremblements de terre?
Pour la France, je sais que le bord de mer a des problèmes. Le niveau de l'océan monte toujours. Cela doit être la faute des ours blancs qui font fondre la banquise!

Accablant d’abord parce permanent en ce qui concerne les puissants rejets radioactifs, accablant aussi car le démantèlement patauge, les cuves se remplissent d’eau polluée, les fuites via l’océan se multiplient, et parce que la radioactivité dépasse largement le cadre japonais.
Même si les médias européens ont largement mis l’étouffoir sur la situation, laissant envisager que tout est en train de se régler, et qu’il faudra seulement donner du temps au temps, certains médias ont finalement compris que nous nous dirigions vers une contamination planétaire, comme le révélait sur l’antenne de le 26 février dernier, à 23h15, Lionel de Coninck, dans l’émission « pièces à conviction ». lien
On sait aujourd’hui, d’après un rapport réalisé par le ministère russe de la défense, que 2 explosions atomiques souterraines ont eu lieu à Fukushima le 31 décembre 2013 : la première avait une intensité de 5,1, et l’autre de 3,6 sur l’échelle de Richter. A titre de comparaison, la bombe d’Hiroshima correspondait à un séisme d’une magnitude de 6.
Dans ce même rapport, on apprend aussi que l’architecte du réacteur n°3 avait averti dès le 17 novembre 2011 qu’une explosion hydro-volcanique était inévitable en raison du combustible fondu qui s’échappait de la cuve du réacteur. lien
Seule la volonté des gouvernements désireux de ne pas « provoquer de panique » serait responsable du silence coupable des médias traditionnels à qui la consigne a été donnée de ne pas affoler les populations.
Pour toutes ces raisons, le lobby nucléaire se réuni discrètement à l’Espace Cap 15, 1-15 quai de Grenelle, à Paris, le 11 mars, (lien) afin de peaufiner la stratégie qui consiste à rassurer toujours et encore les populations menacées, ce qui explique la volonté des autorités japonaises d’encourager les populations à retourner dans les zones polluées alors que la radioactivité de celles-ci y est 4 fois supérieure à celle autorisée pour les travailleurs du nucléaire, soit 20 mSv/an.
L’un se rend compte que la situation n’est pas maîtrisable – L’autre vend la marchandise
Où on commence à parler d’enfouir les ruines des réacteurs et les cœurs fondus et de créer une zone sacrifiée autour d’eux.
Extraits d’un entretien avec Robert Alvarez, responsable américain du département de l’énergie sur les questions nucléaires de 1993 à 99:
… En bordure du site, ils tentent d’empêcher le flux des eaux souterraines de pénétrer dans le site pour faire cesser ce flot permanent de contamination. Ce flot contaminé se déverse en permanence dans l’océan pacifique et il s’ajoute aux eaux radioactives qui vont prochainement atteindre la côte Ouest des USA.
Il n’y a aucune technique crédible disponible pour gérer l’énorme et toujours croissante masse d’eau contaminée stockée. C’est une situation sans précédent. Qu’allons-nous faire de toute cette eau ?
Il n’existe aucune technique disponible pour enlever les cœurs fondus, très radioactifs.
Nous ne pouvons pas exclure l’enfouissement définitif des réacteurs sur place.
En clair nous ne pouvons pas exclure que la zone devienne une zone nucléaire nationale, sacrifiée…
Question: Mon père vient de la partie occidentale de Fukushima[...] A ce jour nous ne savons pas où les coriums sont allés – et je pense que c’est là la question.
Alvarez: A l’heure actuelle, les technologies permettant de manipuler, voir retirer les cœurs n’existent tout simplement pas . Nous ne savons pas le faire, c’est un territoire inconnu…
Je pense qu’il est de plus en plus probable qu’il va falloir enterrer ces réacteurs avec leur corium; et c’est un scénario de création d’une zone sacrifiée nationale.

Fukushima n’a pas suffit, il fallait encore rajouter l’extraction de gaz de schiste qui peut provoquer des séismes dans une zone qui l’est déjà elle-même…
Le groupe pétrolier japonais JAPEX a entamé en avril l’extraction commerciale du pétrole de schiste sur le gisement d’Ayukawa dans la préfecture d’Akita, a annoncé la société lundi dans un communiqué.
Depuis octobre 2012, le groupe a réalisé trois essais d’extraction de pétrole sur le champ en question, dont le dernier a permis de produire jusqu’à 251,6 barils par jour.
La JAPEX devient ainsi le premier groupe japonais à entamer l’extraction commerciale du pétrole de schiste. Le volume du premier lot produit par la société est de 35.000 litres (220 barils).
En dépit de volumes modestes, il s’agit d’une percée historique pour le Japon, dont l’industrie énergétique est confrontée à de graves difficultés suite à l’accident survenu en mars 2011 dans la centrale nucléaire de Fukushima-1.
Jusqu’en 2011, un tiers de l’électricité produite au Japon était d’origine nucléaire. Aujourd’hui, les 50 réacteurs nucléaires japonais sont à l’arrêt.

Nouvel incident grave à Fukushima. Quatre pompes qui fonctionnaient par erreur ont répandu d'importantes quantités d'eau hautement radioactive dans divers bâtiments de la centrale japonaise accidentée, selon un courriel de la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco), qui gère le site.Ces pompes, qui ne devaient pas être en service, ont été arrêtées dimanche après-midi, mais entretemps les sous-sols de deux bâtiments ont été inondés. Tepco a évalué à 203 mètres cubes la quantité de liquide qui s'est répandue dans ces lieux d'incinération situés non loin des réacteurs mais censés rester secs.
L'impossible gestion de l'eau radioactive
Cette eau a une teneur énorme en césium radioactif (137 et 134), évaluée à 37 millions de becquerels par litre. Tepco, qui a assuré que l'eau n'est pas sortie des bâtiments, a promis d'enquêter pour comprendre les raisons de cette erreur. La gestion de l'eau contaminée est le plus gros problème auquel est actuellement confrontée la compagnie qui ne sait que faire des centaines de milliers de tonnes accumulées dans les bâtiments et des réservoirs installés sur le site ravagé par le tsunami du 11 mars 2011.
Ce problème est d'autant plus difficile à résoudre que le système de traitement de l'eau, ALPS, est tout sauf fiable: il n'en finit pas de tomber en panne. Trois ans après le tsunami et le séisme, plus de personnes sont mortes victimes de stress et de complications de santé que du désastre lui-même, selon les autorités locales.
Les particules chaudes sont des « poussières » à forte radioactivité assez fines pour être transportées par les vents puis avalées ou inhalées.
On en a trouvé, venant de l’accident de Fukushima, jusqu’aux États-Unis.
Dans le cas de la catastrophe de Fukushima, elles sont faites d’éléments originaires du cœur du réacteur: combustible et produits de fission. Ces éléments ont été vaporisés au cours de l’explosion. Puis ils se sont condensés et agglomérés en très fines poussières. Les poussières de l’ordre de 10 microns sont susceptibles d’être inhalées puis de se bloquer quelque part dans les voies respiratoires.
Leur radioactivité est principalement une émission de rayonnement Alpha, ce qui les rend très dangereuses; en effet le rayonnement Alpha est très énergique mais il parcourt à peine un millimètre dans le corps humain.
Ce qui fait qu’il « mitraille » en permanence une minuscule sphère de tissu autour de lui.
Cela va durer le restant de la vie de l’individu qui a eu la malchance de l’inhaler car les substances qui forment cette particule ont une durée de vie énorme; par exemple la demi-vie du Plutonium est de 24.000 ans.
Dans la petite sphère qui entoure cette particule chaude, certaines cellules vont pouvoir se réparer; d’autres vont périr ou évoluer en sclérose; et d’autres vont se cancériser.
A la suite d’une expérimentation (Bair) concernant l’inhalation de Pu 239 chez des chiens beagles:
Vingt des 21 chiens qui ont survécu plus de 1600 jours (4 ans) après l’exposition avaient un cancer du poumon.
Ces particules chaudes sont difficiles à détecter. Les compteurs Geiger habituels ne les voient pas.
Il est impossible de savoir si quelqu’un « héberge » une particule chaude ou pas. On peut simplement estimer ses chances ou plutôt malchances d’en avoir avalé ou inhalé une.
Il y a 3 ans de celà, Fairewinds (USA) a été l’une des premières organisations à parler des particules chaudes, qui se sont répandues par voie aérienne partout au Japon et jusqu’à la côte ouest de l’Amérique du Nord.
Source : Les moutons enragés

Fukushima, 3 ans plus tard
Dans son article « Fukushima : Trois ans plus tard », Toshio Nishi, chercheur attaché à la Hoover Institution de l’Université de Stanford, rappelle que le Japon est toujours au bord de la catastrophe nucléaire. Nul ne semble savoir comment se débarrasser de l’eau contaminée, le gouvernement n’a de cesse de vouloir redémarrer les réacteurs arrêtés et de vendre à l’étranger la technologie nucléaire japonaise et les risques des concentrations de strontium récemment découvertes ne font que s’ajouter à ceux du césium dont on parle depuis le début. La question de savoir si le Japon a tiré la moindre leçon de la catastrophe se pose effectivement.
Fukushima : Trois ans plus tard
Toshio Nishi
Article de Toshio Nishi paru sous le titre original « Fukushima: Three Years Later » le 13 mars 2014 sur le site Defining Ideas et repris le 17 mars sur le site Finding the missing link.
Traduction française : Odile Girard (Fukushima-is-still-news)
Le Japon qui continue de frôler la catastrophe nucléaire, a-t-il tiré la moindre leçon de l’accident de Fukushima ?
Quand en 2011 le pire séisme de toute l’histoire japonaise a pulvérisé la côte nord du pays, des murailles d’eau salée surgies des profondeurs du Pacifique ont déferlé sur quatre des six réacteurs nucléaires situés sur la côte de Fukushima. Quoique conçus pour résister au pire séisme imaginable le long de la Ceinture de feu, les réacteurs ont rapidement succombé aux assauts de cette catastrophe naturelle et se sont brisés comme des jouets. Pour être précis, trois des réacteurs ont fondu immédiatement, ou pour être parfaitement exact, le cœur a fondu et transpercé la cuve. Le réacteur n° 4, quant à lui, a été totalement dévasté, créant des risques de catastrophe supplémentaires. Les deux autres ont simplement arrêté de fonctionner. En l’espace de quelques heures, l’un des réacteurs ayant subi une fusion a explosé, projetant son poison radioactif dans les airs, le sol, les eaux souterraines, et de manière constante, dans l’Océan pacifique. Quelque 18 500 âmes ont péri en ce jour glacial de mars. Beaucoup de victimes n’ont toujours pas été retrouvées.
Trois ans plus tard, la sombre menace d’une autre tragédie est suspendue au-dessus de Fukushima : au quatrième étage du réacteur n° 4 – c’est-à-dire celui qui a explosé le premier jour – il reste 1 331 barres de combustible usé entreposées dans de l’eau de refroidissement dans une grande cuve en acier. La piscine, secouée par le séisme, penche d’environ 30 degrés. Les six réacteurs de Fukushima ont produit 14 225 assemblages de combustible usé qui sont tous stockés de la même façon pour chaque réacteur. Pour donner une idée du potentiel de létalité de la situation, rappelons qu’une seule barre de combustible usé, qui mesure 4 mètres de long sur un centimètre de diamètre, est capable de tuer un homme en quatre secondes. (1)
Pourquoi ces barres – alors qu’il y en avait tellement – ont-elles été stockées en haut des réacteurs ? Quel ingénieur de General Electric a bien pu concevoir une telle innovation ? Fut-elle inspirée par un souci de rapidité, d’économie ou reflète-t-elle une attitude d’arrogance démesurée vis-à-vis de la force de la nature ?
Parmi les responsables de la centrale, personne ne veut parler de cette piscine qui est pleine à ras bord d’éléments susceptibles de se transformer en un cauchemar inimaginable. Par miracle, la piscine ne s’est pas encore écroulée. Mais la prochaine grosse secousse ou l’usure du métal pourraient signifier la fin de la vie partout aux alentours. En cas d’effondrement, la zone métropolitaine du grand Tokyo, et les grandes villes avoisinantes comme Yokohama, qui comptent une population d’environ 33 millions, pourraient devenir un vaste désert où nul ne voudrait plus habiter. Il s’ensuivrait un exode de populations paniquées qui tenteraient de quitter un archipel dont la superficie n’atteint même pas celle de l’État de Californie.
Trois ans ont passé depuis la fusion totale qui continue de contaminer tout ce qu’elle touche. Durant tout ce temps, des particules invisibles et sans odeur dont on peut difficilement estimer les conséquences descendent sur la région à chaque fois qu’il pleut ou qu’il neige. Le 8 février 2014, Tokyo a connu les plus fortes chutes de neige depuis 45 ans.
Les habitants de Fukushima ont depuis longtemps déserté leurs maisons, leurs fermes et leurs usines, abandonnant les chiens, les chats et tous les animaux domestiques, chevaux, vaches, porcs et poulets. Ceux-ci sont aujourd’hui devenus sauvages et se multiplient. Des forêts de bambous tenaces ont pris la place des rizières fertiles et des jolis vergers. Les personnes âgées qui ont fui vers les montagnes continuent à mourir de maladies et de stress liés à leur déplacement forcé et aux effets médicaux de la fusion des réacteurs. Le nombre des nouvelles victimes se monte à 14 000, selon le gouvernement. En tout, 160 000 habitants ont fui la région et n’ont pas le droit de rentrer chez eux.
L’horreur de Fukushima, dont on ne peut imaginer la fin, figure rarement dans les médias de masse nationaux. Longtemps après la catastrophe, la communication concernant tout ce qui touche à Fukushima continue à souffrir d’un déni délibéré, ce qui est très inquiétant. Les Japonais se sont mis à lire le New York Times, le Wall Street Journal ou le Guardian pour évaluer la mesure de la catastrophe qui les frappe. Mais combien de Japonais peuvent lire un anglais d’un tel niveau ? Et pourquoi devraient-ils le faire quand le Japon dispose d’un des systèmes de médias de masse les plus avancés du monde ? Nous avons bien été obligés de nous poser la question : nos médias ont-ils des relations un peu trop confortables avec Tokyo Electric et le gouvernement Abe qui promeut l’énergie nucléaire, omettant de ce fait de publier les nouvelles alarmantes de la catastrophe ? La réponse à cette question rhétorique semble aller de soi.
Ce n’est que relativement récemment que de terrible nouvelles ont commencé à être diffusées par intermittence au Japon, comme si tout le stress émotionnel refoulé par la nation ne pouvait plus être contenu. On pense ici à l’incroyable confession de Tokyo Electric Company admettant que les réacteurs fondus avaient laissé fuir de l’eau contaminée depuis le premier jour de la catastrophe. L’entreprise a ensuite expliqué pourquoi elle avait tant tardé à publier des informations aussi accablantes : le poison s’était logé au fin fond des eaux souterraines cachées sous les réacteurs. L’entreprise est-elle vraiment incompétente au point de ne pas s’en être rendu compte immédiatement ou bien est-elle remarquablement habile à cacher l’évidence ? De même qu’une passoire en bambou ne saurait retenir l’eau, les efforts pour maîtriser le flot des informations importunes se sont révélés inefficaces.
Comment se débarrasser de l’eau contaminée
Ni le gouvernement japonais ni Tokyo Electric ne savent comment se débarrasser de l’eau radioactive qui représente aujourd’hui un volume de 500 000 tonnes. Autrement dit 400 tonnes par jour, jour après jour. Cette eau a été utilisée pour refroidir les réacteurs. Pire encore, les eaux souterraines en provenance des montagnes avoisinantes, soit quelque 1 000 tonnes par jour, coulent sous les réacteurs fondus et doivent être pompées et stockées avant de pouvoir s’écouler à leur guise dans les rivières et dans le Pacifique.
Une partie de cette eau toxique est stockée dans une piscine souterraine, remplie à ras bords, et le reste est entreposé en surface dans de grandes citernes d’acier sur le site de la centrale. Les joints de ces citernes spéciales n’ont pas été soudés, mais vissés. Pourquoi n’ont-ils pas été soudés ? En août 2013, le fabricant des citernes a expliqué qu’il avait dû les faire « rapidement et à bas prix, parce que Tokyo Electric [lui] avait demandé de se dépêcher et de ne pas dépenser trop d’argent. »
Certaines citernes ont commencé à fuir à cause de la température élevée de l’eau elle-même qui fait fondre les joints et, selon Tokyo Electric, suite à la chaleur inhabituelle de l’été dernier. Comme le refroidissement des trois réacteurs totalement fondus nécessite un flux constant de larges quantités d’eau, il faut sans cesse de nouvelles citernes. Fukushima a besoin de toute urgence de plus d’espace de stockage ou mieux encore, de citernes plus grandes pour recueillir 450 000 tonnes de plus dans les deux années à venir. Les réacteurs fondus devront être refroidis pendant encore au moins 20 ans. Étant donné qu’il n’y a pas suffisamment d’espace de stockage pour ces citernes autour des réacteurs de Fukushima, le gouvernement va-t-il faire jouer son droit d’expropriation pour acquérir des terrains privés au nom de Tokyo Electric ? Si le gouvernement achète ou saisit des terrains privés, les habitants de Fukushima pourraient se révolter.
Tokyo Electric a un autre problème, plus primaire : une horde de rats affamés. L’an dernier en 2013, l’électricité indispensable pour pomper l’eau de refroidissement a été brutalement coupée, provoquant la panique à Fukushima. Des recherches frénétiques pour trouver la cause de la coupure ont abouti à la découverte d’une boîte de circuit électrique en bois de mauvaise qualité qui contenait des fils entremêlés. La boîte avait été négligemment clouée sur un poteau de bois pour rediriger l’électricité vers les pompes de refroidissement si importantes. Un rat avait rongé les gaines des câbles électriques et s’était électrocuté. Le rat a fait la une des médias en mars 2013. Un mois plus tard, dans une autre boîte en bois, un autre rat suicidaire s’est attaqué aux gaines et a une fois de plus provoqué l’arrêt d’une alimentation électrique pourtant vitale.
La situation liée à l’eau contaminée n’est pas encore tout à fait sans issue, car l’Autorité de réglementation nucléaire [la NRA] a trouvé une solution : « Chaque goutte d’eau contaminée n’est pas immédiatement dangereuse pour notre santé ; l’eau qui est moins radioactive devrait et doit donc être relâchée en mer, dans l’Océan pacifique. » Dans le même temps, de façon intentionnelle ou pas, de l’eau contaminée s’est écoulée dans le Pacifique depuis le premier jour de la fusion des réacteurs, une réalité que Tokyo Electric a continué à nier jusqu’à récemment.
Mais tout inquiétant que ce soit, tout cela n’est rien par rapport à ce qui a été découvert dans un puits d’observation près du réacteur n°3. Le 11 juillet 2013 en effet, Tokyo Electric a mesuré au fond de ce puits de 30 mètres une concentration de césium absolument choquante, un million de fois plus létale que le niveau acceptable fixé par la NRA.
L’eau radioactive reste active pendant des centaines d’années. Le plutonium, produit en abondance dans les réacteurs, reste mortel pendant 25 000 ans. Le démantèlement des réacteurs fondus de Fukushima lui-même prendrait plus de 50 ans et coûterait plus de 30 milliards de dollars. Et l’évaluation est optimiste. Mais le peuple japonais, vu la désinformation qui règne sur les véritables dangers potentiels de Fukushima, a développé une forme d’amnésie collective, un mécanisme de compensation qui l’aide à vivre avec une sorte de résignation profonde vis-à-vis de l’avenir sombre qui attend le pays.
Continue à transmettre ces infos qui passent sous silence pour le grand public.
Circulerait comme idée, que l'on ne peut éviter la radioactivité et qu'il faudra "apprendre" à vivre avec, beau programme en perspective ....
Et selon ses convictions, comme dans certains clubs religieux, chacun pourra choisir ses investissements .
Première info: le cataclysme continue à Fukushima, mais on continue à nous faire croire avec un silence complice que tout va bien là-bas, ou presque… 561 tonnes d’eaux dans le pacifique depuis hier, sachant que cela contamine l’environnement, les poissons qui eux ne connaissent pas les frontières, et qui peuvent finir dans vos assiettes, sans oublier que l’UE a généreusement modifié les taux de tolérance pour que le Japon puisse continuer à vendre en Europe.

Le 21 mai 2014, Tepco a au final déversé dans le Pacifique 561 tonnes d’eaux souterraines de la dérivation.
Selon leurs dernières analyses, 1 100 000 Bq/m³ (1,1 million) de tritium ont été relevés dans l’échantillon d’eaux souterrains pris le 19 mai 2014. Tepco affirme que les eaux des autres puits de dérivation sont moins radioactives, qu’ils peuvent diluer cette radioactivité en la mélangeant avec des eaux moins contaminées.
Ils ne recherchent pas le plutonium-238/239/240 et l’uranium-235/238 dans les eaux qu’ils rejettent. De plus, ce rejet ne fait diminuer que de 10 à 25% le flot des eaux souterraines qui s’écoulent dans les bâtiments de la centrale.
La radioactivité en tritium dépasse déjà leur limite de sécurité désirée même dès avant de commencer à les déverser en mer.
Selon Tepco, la radioactivité β (dont le strontium 90) des eaux souterraines s’est multipliée par 1 000 depuis février dernier. Cette information est apparue dans le rapport de Tepco sur les eaux souterraines publié le 6 juin 2014. Cette radioactivité a été relevée sur le côté mer du réacteur 2.

Elle a commencé à monter brutalement fin février dernier, puis s’est stabilisée sur la pente ascendante .
De plus, une tendance similaire à l’augmentation est observée pour la radioactivité de l’eau de mer du port de la centrale de Fukushima.
Les radioactivités en tritium et en β-nucléides ont augmenté ensemble dans l’eau de mer de la prise d’eau des réacteurs 1 à 4 depuis la fin de février dernier. À l’endroit le plus touché, il faut multiplié ces résultats par 10. Cette hausse est en constante augmentation.
Tepco construit un mur souterrain dans le port de la centrale, différent de celui qui est congelé. Ceci peut provoquer une accumulation de radioactivité dans la zone de la prise d’eau. Néanmoins, si s’en était la raison, l’augmentation de la radioactivité côté mer du réacteur 2 peut également signifier que la contamination reflue vers la terre.
Il n’y aura jamais assez d’informations sur le sujet car les actus sont trop souvent cachées, soit pour ne pas affoler les populations, soit pour ne pas trop inquiéter les lobbys du nucléaire qui ont encore de l’argent à se faire avec cette filière. Voici un article qui dépeint bien la réalité du terrain, sachant que j’ai pu découvrir ce soir grâce au site Hillion-fukushima.blogspot.fr une source importante et plus qu’intéressante: Fukushima.Information sur Facebook. À consulter pour compléter son information sur le sujet…
Un sujet pas drôle pour un dimanche de début d’été, mais qui reflète tristement la réalité.
Quelque 39 mois après les multiples explosions à Fukushima, le taux de cancers de la thyroïde chez les enfants des environs sont montés en flèche, dépassant de 40 fois la normale.
Plus de 48 % des 375.000 jeunes – presque 200.000 enfants – testés par l’Université de Médecine de Fukushima, vivant à proximité des réacteurs souffrent aujourd’hui d’anomalies pré-cancéreuses de la thyroïde, principalement de nodules et de kystes. Le taux est en voie d’accélération.
Plus de 120 cancers infantiles ont été relevés quand on ne s’attend qu’à trois seulement, déclare Joseph Mangano, directeur exécutif du Projet Radiation et Santé Publique.
L’industrie nucléaire et ses chantres continuent de nier cette tragédie sanitaire. Certains ont en fait affirmé que « pas une seule personne » n’a été affectée par la libération massive des radiations de Fukushima, qui, pour certains isotopes, a dépassé de presque 30 fois celle d’Hiroshima.
Mais l’épidémie mortelle de Fukushima concorde avec les impacts subis par les enfants après l’accident de Three Mile Island en 1979 et l’explosion de Tchernobyl en 1986, de même qu’avec les conclusions rapportées pour d’autres réacteurs commerciaux.
Doit-on s’inquiéter? Car si ce riz n’est pas exporté chez nous, les produits japonais le sont, eux, et ce qui peut susciter de vives inquiétudes, c’est que l’Union Européenne autorise depuis fin Mars 2011 l’importation de nourriture venant du Japon avec un taux de radioactivité 10 fois supérieur au normes européennes.

La Fédération japonaise des coopératives agricoles a annoncé recommencer à exporter ce mois-ci du riz de la préfecture de Fukushima, pour la première fois depuis l’accident nucléaire survenu le 11 mars 2011 dans un complexe atomique de la région. La première destination de ce riz soumis à des contrôles particuliers sur la radioactivité est Singapour, qui a montré sa « compréhension » vis-à-vis des mesures prises pour éviter la distribution de produits contaminés.

Vu chez Les moutons enragés
Source: Les moutons
C’est une aberration totale si jamais cette information se vérifie! Le Japon qui ne souhaite pas communiquer outre mesure sur la catastrophe en cours va classer les informations sur celle-ci « secret défense ». Protectionnisme économique avant tout ou tentative pour ne pas que la population panique et se retourne contre le pouvoir en place?
Car c’est une réalité, la catastrophe est permanente, plusieurs réacteurs sont éventrés, et des réacteurs au plutonium, pas à l’uranium comme à Pripiat avec la centrale de Tchernobyl, la dangerosité est donc bien supérieure. Le coeur en fusion d’au moins un des réacteur a atteint le sous-sol de la centrale de Fukushima, la contamination touche l’eau qui circule à travers la planète, mais aussi la pluie, les nuages, la faune, et la côte ouest des Etats-Unis a été touchée depuis plusieurs mois déjà.
Mais ce qui est également inquiétant, c’est que le commerce avec le Japon ne s’est pas arrêté pour autant, l’UE a revu les taux de contamination pour les produits importés à la hausse, ce qui fait que tout produit japonais arrivant sur notre sol peut être plus ou moins radioactif, alors que pendant ce temps, des véhicules japonais sont refusés en Russie car justement, trop radioactifs…

Pour la France, on peut néanmoins relativiser, si vous insistez, puisque le pays est déjà contaminé depuis longtemps déjà avec les déchets enfouis un peu de partout, sans parler des déchets autorisés dans les matériaux de construction…
8 décembre, 2014 Posté par voltigeur sur les moutons contaminés
Fukushima, combat de TEPCO pour contenir l’eau ultra-radioactive qui continue de polluer l’Océan. On en est plus à une mauvaise nouvelle près, puisqu’on vous dit que le nucléaire est sûr!…
Titre original: Échec de Tepco à bloquer les eaux des tranchées, même au ciment : Tout est revenu en seulement 2,5 heures.
17 décembre, 2014 Posté par Benji sur les moutons
Il est très difficile d’avoir une information réellement fiable dès que cela touche au nucléaire, eu surtout aux niveaux de radiation sur la planète. Ce n’est plus un secret, lorsque le réacteur de Tchernobyl a explosé, le nuage a traversé l’Europe et les niveaux de radioactivités sont montés en flèche. Fukushima, ce sont plusieurs réacteurs au plutonium, extrêmement plus dangereux, et le nuage, quel parcours a-t-il fait? Officiellement, le sujet n’existe pas, tout va bien, on peut continuer à dormir tranquillement… Quand à la situation des japonais, quel avenir ont-ils vraiment sur cette petite île?
À noter au passage: La radioactivité en tritium a été multipliée par 10 depuis juillet côté mer du réacteur 1. Pour s’informer dans le domaine, le site de l’IRSN propose une carte interactive avec l’ensemble des relevés sur le territoire tous domaines confondus, sorti de cela, le sujet est inexistant. Triste…
Le 4 mars 2015, Tepco confesse qu'une autre évacuation draine des eaux extrêmement radioactives dans le Pacifique depuis le 11-3. Le déversoir est situé en-dehors du port de la centrale.
Les eaux extrêmement radioactives partent directement à la mer. Tepco le sait depuis avril dernier mais le cache depuis près d'un an. Il s'agit de l'évacuation située dans la partie nord de la centrale de Fukushima. Elle passe à côté des réacteurs 5 et 6. Son déversoir est juste à côté de l'extrémité nord du port de la centrale, à l'extérieur.
Pour ce que Tepco en dit, ils ont commencé à en prendre des relevés de radioactivité hebdomadaires à partir du 16 avril 2014. Leurs données montrent que les radioactivités en Cs 134/137 et β (dont le strontium 90) ont grimpé chaque fois qu'il a plu. Ils ont relevé 200 000 Bq/m³ de radioactivité β. Ils disent n'en avoir pratiquement jamais analysé le strontium 90 mais il en ont relevé 3 300 Bq/m³. Tepco n'a pas fait de déclaration pour justifier sa censure d'au moins un an.

21 mai, 2015 Posté par Benji sur les moutons radioactifs !
Il faut lutter contre les fraudeurs, ces méchants pauvres qui mettent en danger le pays, même si « la resquille aux allocations chômage ne représente que 0,8% de la fraude en France« , alors que pendant ce temps, les politiques qui sont coupables de fraude ne sont ni virés, ni même inquiétés, sans parler des multinationales impliquées dans le scandale Luxleaks qui privent la France de nombreux milliards en faisant de l’évasion fiscale! Mais là, ce n’est pas une priorité…
Pole-emploi-loto
Près de 200 agents Pôle Emploi vont être spécialement formés pour contrôler les chômeurs de manière accrue. Une mesure polémique car, si elles permettent de récupérer les préjudices des fraudes aux allocations, ces ressources ne favorisent pas le retour à l’emploi.
Les associations de chômeurs voient dans cette mesure une « répression à l’encontre des actifs privés d’emploi ».
Recevoir une allocation chômage, ça se mérite. C’est ce que pourrait signifier la décision du conseil d’administration de Pôle Emploi, ce mercredi, de renforcer le contrôle des chômeurs. Suite aux recommandations du ministre du Travail François Rebsamen, près de 200 agents spécialisés seront mobilisés pour cela dès le mois d’août. Leur mission : s’assurer que chaque demandeur d’emploi effectue une recherche « active et répétée ». Dans le cas contraire, après avertissement, vient l’étape radiation… et retrait des allocations. Après ça, c'est sur qu'on les reverra !!

La mesure a déjà fait ses preuves dans plusieurs régions-pilotes, entre juin 2013 et mars 2014. On s’est ainsi aperçu que 20% des personnes contrôlées en Provences-Alpes-Côte-d' Azur étaient en situation de fraude. En Franche-Comté, 35% des chômeurs sur qui sont tombés les contrôleurs ont été purement et simplement radiés. La fraude aux allocations chômage pourrait donc n’être bientôt plus qu’un mauvais souvenir pour les caisses de l’État. Et selon le Comité national de lutte contre la fraude (CNLF), ça urge : en 2013, Pôle Emploi aurait détecté 100 millions d’euros de fraude. Une somme sur laquelle l’agence serait parvenue à récupérer 41,8 millions.
Moins de 1% des fraudes en France
Reste qu’avec ce déballage de chiffres et de mesures, les demandeurs d’emploi risquent de se sentir stigmatisés. D’autant que la resquille aux allocations chômage ne représente que 0,8% de la fraude en France, bien loin derrière la fraude fiscale.
Bravo la gauche !!

8 juillet, 2015 Posté par Benji sur les moutons irradiés.
Le Japon, sa culture, son riz, ses traditions ancestrales, et ses radiations… Depuis la catastrophe de la centrale de Fukushima-Daïchi devenue planétaire et incontrôlable, les japonais sont voués à un destin funeste sur lequel le gouvernement tente d’imposer un voile, celui du silence. La propagande est même phénoménale dans le domaine, ils en viennent même à dire que si une zone est contaminée et dangereuse, les zones qui l’entourent restent saines comme c’est le cas pour ce jardin d’enfant en plein Tokyo fermé car trop radioactif, le reste de la ville serait quand à lui sain et ne représenterait aucun danger…
Des solutions, si elles existent, sont relativement peu nombreuses, voire illusoires… Comme ce « mur de glace » construit autour de la centrale pour tenter de contenir les eaux radioactives, ce qui a foiré de la plus belle manière. Il y aurait bien une solution, mais peu envisageable, extrême et surtout il est déjà trop tard, cela serait de faire exploser cette région pour que la plaque sur laquelle repose la centrale bascule dans l’océan, et que les cœurs des réacteurs se refroidissent en profondeur, directement au fond de l’océan. Mais vous voyez, c’est irréalisable. Peut-être un jour « mère nature » aidera dans ce sens avec un nouveau séisme de grande ampleur…
Les 120 000 déplacés nucléaires de Fukushima font face à des pressions gouvernementales croissantes pour retourner vivre dans les zones pourtant fortement contaminées. Alors que la centrale ravagée continue de déverser sa radioactivité, le gouvernement japonais, farouchement pro-nucléaire, veut donner l’illusion d’un retour à la normale.
De notre envoyé spécial au Japon. – « Ma maison est inhabitable. Elle est beaucoup trop radioactive. » Assis en tailleur sur son tatami, M. Nakano, 67 ans, ouvre son quotidien local à la page qui donne chaque jour, comme si c’était la météo, les taux de radioactivité de chaque hameau situé autour de la centrale dévastée de Fukushima Daiichi. Au feutre rouge, il a dessiné un point devant le taux de son village : 14,11 μSv/h. « C’est très élevé et très dangereux. En plus, c’est une mesure officielle, à laquelle je ne fais pas confiance. Je pense que la radioactivité y est en réalité encore plus forte. »

Le nouveau réacteur russe BREST-300 à neutrons rapides de 4e génération ne permet pas de créer une arme atomique, ne produit pas de déchets nucléaires et offre un niveau de sécurité sans précédent. La Russie, qui mettra en service un réacteur utilisant des déchets nucléaires d’ici 2020, a lancé la construction d’une usine de combustible pour le réacteur, a annoncé samedi dernier à Tomsk (Sibérie occidentale) Viatcheslav Perchoukov, directeur général […]

19 juillet, 2015 Posté par voltigeur sur les moutons paniqués.
Voilà une situation qui mériterait la mobilisation de tous les pays, au lieu de ça, silence. TEPCO annonce son incapacité à gérer le flux d’eau contaminé qui se déverse dans l’océan. Depuis des mois l’eau radioactive se déverse, malgré les tentatives pour la canaliser et la stocker. Les pluies diluviennes de ces derniers jours, ont contribué à aggraver la situation. La crise économique est grave, mais on pourra s’en remettre, avec ce désastre écologique majeur, subit par cette centrale japonaise dont on ne parle plus trop, c’est la vie de millions de japonais qui est menacée dans l’immédiat, la catastrophe est planétaire, et les gouvernements n’ont pas l’air d’avoir envie d’aider les japonais, qui ont souvent assuré avoir la situation sous contrôle.
Titre original: 17/07/2015…Japon, centrale de Fukushima: Avec les pluies diluviennes de ces derniers jours une importante quantité d’eau radioactive est en fuite vers la mer et la situation risque de durer longtemps.
L’opérateur de la centrale nucléaire de Fukushima vient d’annoncer qu’une importante quantité d’eau radioactive s’échappe actuellement dans l’océan.
Les fortes pluies qui touchent le pays depuis plusieurs jours ont fait déborder un canal de drainage. Les travailleurs ont découvert la fuite à environ 08h40 jeudi Matin.
Les autorités ont déclaré que les échantillons d’eau de pluie prélevés dans le canal contenaient environ 830 becquerels par litre de césium radioactif et 1.100 becquerels de bêta-ray. Bien au dessus de la norme gouvernementale pour qu’il soit permis à cette eau, d’être rejetée en mer.
La pluie emporte avec elle de la boue et des sols également radioactifs.

Actuellement la fuite se poursuit toujours et Tepco affirme qu’elle ne peut absolument pas arrêter le déversement de sitôt.
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