(CercleFinance.com) - Si Natixis maintient son opinion 'renforcer' sur EDF, le broker a décidé de revoir à la baisse son objectif de cours sur le titre, de 50 à 47 euros, intégrant ainsi les effets de British Energy dans les comptes du producteur d'électricité.

Selon Natixis, les impacts de la première consolidation de British Energy se dessinent: 'sous les normes IFRS, il en ressortirait une charge d'amortissement de l'ordre de 700 millions d'euros, en plus de 320 millions estimés au titre de la dépréciation courante telle que comptabilisée dans le compte de résultat de British Energy'.

Par ailleurs, le courtier prend en compte dans ses nouvelles estimations l'impact du mouvement de grève en vigueur dans les centrales nucléaires françaises, estimé selon la presse à quelques 250 millions d'euros, rapporte Natixis.

Du coup, la séquence de bénéfice par action 2009/2001 est abaissée de 11% en moyenne, avec un impact plus lourd sur 2009 en raison de l'effet non récurrent des grèves (-14%).

'Notons en outre qu'EDF reste impliqué dans une perspective de croissance organique modérée pour 2009', souligne le bureau d'analyse dans sa note, qui reste pour autant 'confiant', notamment grâce à la probable hausse tarifaire le 15 août, la bonne performance des unités de production de British Energy et un premier semestre où les conditions météorologiques, notamment en France, ont été très favorables.

Copyright (c) 2009 CercleFinance.com. Tous droits réservés.

Les informations et analyses diffusées par Cercle Finance ne constituent qu'une aide à la décision pour les investisseurs. La responsabilité de Cercle Finance ne peut être retenue directement ou indirectement suite à l'utilisation des informations et analyses par les lecteurs. Il est recommandé à toute personne non avertie de consulter un conseiller professionnel avant tout investissement. Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter.