PARIS (Reuters) - La syndication générale du crédit de 11 milliards de livres accordé à EDF pour financer son offre sur British Energy peine à se boucler, écrit Les Echos, qui souligne que l'opération n'est pas remise en cause.
Celle-ci est financée en partie par un crédit relais de 11 milliards de livres (14 milliards d'euros), que sept banques se sont engagées à garantir : BNP Paribas, Société Générale, Calyon, HSBC, Royal Bank of Scotland, Barclays Capital et le japonais Mitsubishi UFJ.
Dans une opération de ce type, il est d'usage que les banques prêteuses ne conservent pas toute leur part du financement mais cherchent à inviter d'autres établissements, prêts à prendre de plus petites parts, afin de se défaire d'une partie du risque.
"Or, selon plusieurs sources, les banques ont peiné ces derniers jours à trouver des établissements prêts à venir dans la syndication générale", écrivent Les Echos.
Pour l'instant, poursuit le quotidien, "certaines maisons, européennes et japonaises, se sont engagées à prendre des tickets à hauteur de 500 millions de livres. Mais l'ensemble du montant du financement n'a pas trouvé preneur".
Un proche du dossier, cité par Les Echos, affirme qu'"il manque notamment des banques pour prendre des tickets plus petits, de l'ordre de la centaine de millions de livres".
Les quelques banques prêtes à s'engager devraient signer un accord courant novembre. La syndication générale serait bouclée plus tard. Au final, les sept banques du syndicat devront donc probablement garder leur part un peu plus longtemps que prévu.
Pour EDF, ces contretemps ne sont pas de nature à compromettre l'opération, puisque les sept banques du syndicat se sont engagées. EDF a jusqu'à mercredi pour lancer son offre.
Noëlle Mennella, édité par Nathalie Mestermann
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