(Cercle Finance) - EDF, à l'image des 'utilities' européennes, pâtit aujourd'hui de la dégradation de Dexia sur le géant allemand de l'énergie E.ON. Vers 12h30, le titre de l'électricien français lâchait1,3% pour venir coter 32,95 euros sur le CAC 40.
Dans une étude diffusée ce matin, les analystes de Dexia indiquent être passés de 'achat' à 'accumuler' sur E.ON, invoquant notamment la très bonne performance du russe Gazprom au cours des dernières semaines.
En parallèle, les spécialistes de Goldman Sachs ont entamé ce matin la couverture du titre EDF avec une opinion 'surperformance', mettant en avant un risque de baisse jugé limité.
Le bureau d'études estime que le titre EDF devrait s'échanger sur la base d'une prime par rapport au reste du secteur, compte tenu de son niveau de croissance.
Goldman pronostique en effet un taux moyen de croissance annuelle du bénéfice par action (BPA) de 16% sur l'intervalle 2005/2008, contre une moyenne de 8% pour ses pairs européens.
Il établit, selon un scénario de base, une valorisation de 37,3 euros par titre, soit un potentiel de 15% par rapport à ses niveaux actuels.
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