LONDRES (Reuters) - Une prise de contrôle de British Energy (BE) par le français EDF a toujours la faveur du gouvernement britannique, rapporte lundi le Financial Times.
Selon le quotidien, le ministre de l'Energie Malcolm Wicks a déclaré qu'un accord avec EDF était "l'option la plus judicieuse".
Le gouvernement britannique, qui détient 35% de l'opérateur de centrales nucléaires, a donné en janvier le feu vert à la construction de nouvelles infrastructures destinées à faire baisser les émissions de CO2 induites par les centrales thermiques et à réduire la dépendance à l'égard des sources d'énergie importées.
Cette décision a déclenché un intérêt pour British Energy, qui n'est pas à même de bâtir elle-même les centrale nucléaires, mais qui possède à proximité des sites existants des terrains considérés comme les meilleurs pour le développement du futur parc britannique.
Ce week-end, le Sunday Telegraph a rapporté qu'Invesco, le premier actionnaire privé de BE, souhaitait la voir fusionner avec son compatriote Centrica avant d'envisager la création d'une coentreprise avec EDF pour construire des centrales nucléaires en Grande-Bretagne.
Le 4 août, Centrica a annoncé qu'il pourrait étudier à nouveau la perspective d'une fusion avec BE après l'échec de l'offre de rachat d'EDF, d'une valeur de 12 milliards de livres (15 milliards d'euros).
À l'époque, le gouvernement britannique avait déjà indiqué qu'il était favorable à un rachat par l'électricien français.
Dan Lalor, version française Nicolas Delame
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