(BFM Bourse) - EDF fait d'une chute de 40 % de son résultat net, part du groupe au titre de l'exercice 2008, à 3,4 milliards d'euros contre 5,618 milliards un an plus tôt. Cette baisse prend en compte la provision passée au titre de la compensation des fournisseurs concurrents ainsi que les éléments non récurrents positifs de l'exercice 2007.

Avant impact de la prolongation du TaRTAM, l'excédent brut d'exploitation s'établit à 15,435 milliards d'euros, en hausse de 1,5 %, pour un chiffre d'affaires de 64,279 milliards, en progression de 7,8 %. A données comparables, la croissance organique de l'Ebitda et du CA ressortent à respectivement 3,7 et 10,6 %.

L'acquisition de British Energy, effective depuis le 5 janvier 2009, et l'offre d'acquisition de 49,99% des activités nucléaires de Constellation Energy, lancée début décembre, a gonflé l'endettement net du groupe, à 24,5 milliards d'euros environ fin 2008, contre 16,3 milliards un an plus tôt.

Le conseil d'administration a décidé de proposer à l'assemblée générale des actionnaires le versement d'un dividende de 1,28 euro par action au titre de l'exercice 2008. Compte tenu de l'acompte de 0,64 euro par action versé le 17 décembre dernier, le solde devrait s'élever à 0,64 euro par action et être mis en paiement en juin 2009, sous réserve de l'accord des actionnaires.

En termes de perspectives, EDF estime que son Ebitda progressera cette année, « en raison notamment de l'intégration sur l'ensemble de l'exercice de la contribution de British Energy ». Hors effet de périmètre et de change, le groupe a un objectif de croissance organique « modérée » de son excédent brut d'exploitation, « dans le contexte économique dégradé actuel ». EDF engage par ailleurs un programme de cessions visant à alléger son endettement financier net « d'au moins 5 milliards d'euros en 2009-2010 ».