(BFM Bourse) - Peu de valeurs évoluaient dans le vert jeudi après-midi à la Bourse de Paris, les craintes sur la croissance économique reprenant le dessus alors que les anticipations d'assouplissement monétaire en Chine et aux Etats-Unis avaient jusque là soutenu la tendance, sur fond d'apaisement des tensions en zone euro.

Le marché a basculé en territoire négatif, inquiet face à la faiblesse de l'activité du secteur privé dans la zone euro, qui laisse entrevoir une contraction de l'économie au troisième trimestre.

En Europe, les rencontres au sommet se poursuivent pour trouver un terrain d'entente sur la Grèce et des solutions pour endiguer la crise de la dette. La Chancelière allemande Angela Merkel doit s'entretenir aujourd'hui avec le président François Hollande.

Aux Etats-Unis, la première fournée d'indicateurs macroéconomiques est ressortie en demi-teinte. Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont déçu mais l'indice PMI manufacturier a enregistré une hausse inattendue, ce qui amenuise les espoirs d'une intervention de la Réserve fédérale. Egalement très attendues, les ventes de logements neufs pour le mois de juillet seront publiées vers 16 heures.

La veille, les "Minutes" de la Fed ont laissé entendre que l'institut américain s'apprêtait à opérer un nouvel assouplissement monétaire assez rapidement en cas de persistance du ralentissement économique.

Du côté des actions françaises, le secteur bancaire n'a pas tenu le choc. Crédit Agricole, BNP Paribas et BNP Paribas se sont retournées à la baisse après un début de séance plutôt satisfaisant. Vers 15h15, les trois principales banques de l'Hexagone reculaient de 1% environ.