(BFM Bourse) - Les valeurs bancaires à Paris ont débuté la semaine en chutant lourdement lundi sur fond de craintes persistantes quant à l'impact de leur exposition à la Grèce sur leurs comptes semestriels.
Société Générale (-4,1% à 33,3 euros), BNP Paribas (-3,9% à 43,7 euros), Crédit Agricole (-3,9% à 8,3 euros), Dexia (-3,2% à 1,8 euros), Natixis (-2,2% à 3,1 euros) ont ainsi toutes perdu un important terrain aujourd'hui.
Sans doute parce qu'elle est la banque la plus impliquée dans l'économie locale avec sa filiale Emporiki, Crédit Agricole a la première tiré les conséquences de la situation économique dégradée en Grèce la semaine dernière.
On a ainsi appris que la participation d'Emporiki Bank au plan de soutien à la Grèce se traduirait par une dépréciation de son portefeuille d'obligations d'Etat grec estimée à 71 millions d'euros.
La banque verte a averti que l'impact du plan de soutien à la Grèce, incluant la dépréciation inscrite dans les comptes d'Emporiki Bank, devrait être de l'ordre de 150 millions d'euros au niveau du groupe Crédit Agricole S.A..
Crédit Agricole risque de ne pas constituer un cas isolé. « Nous nous attendons à ce que les autres banques françaises passent des provisions similaires », ont prévenu lundi les analystes de Credit Suisse.
Première réponse demain, avec BNP Paribas, qui publiera avant l'ouverture du marché parisien ses résultats au titre du deuxième trimestre 2011. Le consensus table sur un produit net bancaire de 11 088 millions d'euros, un résultat brut d'exploitation de 4 523 millions d'euros, et un résultat net part du groupe de 2 186 millions d'euros.
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