(BFM Bourse) - Si BNP Paribas fait incontestablement partie des groupes bancaires qui ont le tirer leur épingle du jeu pendant la crise des subprime, puis la crise financière, dans quelle mesure la banque de la rue d'Antin est-elle exposée aux réformes du secteur voulues par Barack Obama ?
Parmi les principales activités très rémunératrices mais aussi très risquées dans le viseur de Barack Obama et de son équipe économique, figure le « trading pour compte propre ». Or, rappelle lundi Credit Suisse, « le business model des banques françaises est largement basé sur les prêts et les revenus des clients ».
« Le trading pour compte propre dans les banques françaises représente une faible proportion du total (une proportion significative étant liée aux clients) », poursuit le broker.
BNP Paribas a elle-même expliqué que « la faible volatilité de ses activités de BFI par rapport à ses pairs [réflétait] son faible appétit pour le risque » rappelle Credit Suisse. Ainsi, le broker estime que « le trading pour compte propre représente entre 5 et 10% des revenus de la BFI » de BNP Paribas. Le courtier calcule ainsi qu'une disparition des activités de trading dans le monde aurait un impact limité à de 7 % sur le bénéfice par action 2011 de Crédit Agricole, contre un impact de 15% pour la Société Générale (15%), mais de seulement 3% pour Crédit Agricole et Natixis.
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