Connexion
Mot de passe oublié Pas encore de compte ?

BNP PARIBAS ACT.A

BNP - FR0000131104 SRD PEA PEA-PME
76.600 € -0.56 % Temps réel Euronext Paris

Bnp paribas act.a : la recherche d'un repreneur pour fortis, bnp paribas en vue

dimanche 5 octobre 2008 à 21h49
BFM Bourse

par Paul Taylor et Philip Blenkinsop

BRUXELLES/LUXEMBOURG (Reuters) - La Belgique et le Luxembourg cherchaient activement dimanche un investisseur pour Fortis, qui pourrait être BNP Paribas, afin de rassurer les marchés sur la situation de la banque en difficultés avant leur ouverture lundi.

Sur fond de réunions de crise, qui s'enchaînaient en Europe pour le deuxième week-end consécutif, le Premier ministre belge, Yves Leterme a déclaré qu'il espérait préserver l'unité des activités du groupe de banque et d'assurance en Belgique et au Luxembourg après la décision prise vendredi par les Pays-Bas de nationaliser l'essentiel des activités néerlandaises de Fortis.

"Il y a des contacts avec plusieurs groupes privés. Nous n'allons pas prendre de décision en ayant le dos au mur", a-t-il souligné. "La seule chose qui est certaine c'est que nous allons envoyer un message fort et clair aux marchés avant leur ouverture demain."

Une source bancaire proche des discussions a confirmé les informations de plusieurs médias belges selon lesquels BNP Paribas négociait la reprise de jusqu'à 80% des activités de la banque dans les deux pays. Elle a ajouté toutefois que rien n'était encore conclu.

Un porte-parole de BNP Paribas, qui selon des sources proches des discussions aurait proposé 1,6 euro par action Fortis il y a une semaine, s'est refusé à tout commentaire.

Dans ce schéma, les gouvernements belges et luxembourgeois, qui ont pris chacun dimanche dernier 49% des actifs de la banque sur leurs territoires respectifs, conserveraient 20% du capital dans les deux pays.

SOLUTION PROCHE

Le ministre du Budget luxembourgeois, Luc Frieden, a assuré de son côté qu'une solution était proche et qu'elle impliquerait une grande banque européenne, sans dire s'il s'agissait de la BNP.

Les difficultés de Fortis, moins d'une semaine après un premier plan de sauvetage des Etats du Benelux qui prévoyait d'injecter 11,2 milliards d'euros dans le groupe de bancassurance, sont une nouvelle illustration de l'aggravation de la crise financière qui touche désormais de plein fouet le continent européen.

Le gouvernement néerlandais a annoncé vendredi le rachat des activités de banque et d'assurance de Fortis aux Pays-Bas pour un montant de 16,8 milliards d'euros, y compris l'essentiel des activités de la banque néerlandaise ABN Amro, réagissant ainsi à une vague de retrait d'argent par des déposants.

Avec l'allemande IKB, Fortis est l'une des premières banques de la zone euro à tomber sous l'effet de la crise mondiale du crédit.

Elle a acquis sa participation dans ABN au plus haut du marché pour 24,2 milliards d'euros l'an dernier, peu avant l'éclatement de la crise des subprimes aux Etats-Unis, qui a débouché sur une crise du crédit, ce qui a rendu plus difficile d'emprunter de l'argent pour financer l'opération.

Ce deuxième plan Fortis intervient alors qu'un mini-sommet à Paris réunissant les quatre pays européens membres du G8 (France, Allemagne, Royaume-Uni, Italie) a permis samedi des avancées en matière de coopération pour lutter contre la crise financière, même si aucune réponse globale, à l'image du plan Paulson aux Etats-Unis, n'est en vue sur le vieux continent.

HYPO REAL, DEXIA

En dehors même de Fortis, les Européens s'inquiètent des conséquences de l'échec du plan de renflouement de 35 milliards d'euros de la banque allemande Hypo Real Estate (HRE).

Un porte-parole du ministère des Finances allemand a indiqué dimanche que le gouvernement allemand allait garantir les dépôts bancaires privés, semblant ainsi changer son fusil d'épaule après les propos de la chancelière allemande Angela Merkel, qui a reproché samedi à l'Irlande d'avoir recours à un tel procédé

La banque franco-belge Dexia, qui a fait l'objet mardi dernier d'un plan de sauvetage de 6,4 milliards d'euros a publié dimanche un bref communiqué dans lequel elle assure qu'Hypo Real Estate (HRE) n'auraient qu'un impact "très limité" sur la solvabilité du groupe.

Dans un communiqué publié à l'issue d'un conseil d'administration dimanche soir, la banque a également indiqué que "le groupe était en mesure de faire face aux conditions dégradées que l'on a pu observer sur les marchés financiers".

"L'augmentation de capital de Dexia, annoncée le 30 septembre, tenait précisément compte, entre autres, d'impacts négatifs qui pourraient provenir de la détérioration générale de la solvabilité de certaines contreparties bancaires", ajoute la banque dans un communiqué.

Version française Jean-Michel Bélot, avec la contribution de Paul Taylor, Darren Ennis à Bruxelles, Foo Yunchee à Amsterdam, Matthieu Protard et Julien Ponthus à Paris

Copyright (C) 2007-2008 Reuters

Vous suivez cette action ?

Recevez toutes les infos sur BNP PARIBAS ACT.A en temps réel :

Par « push » sur votre mobile grâce à l’application BFM Bourse


Par email

Forum suspendu temporairement
Portefeuille Trading
+336.80 % vs +55.46 % pour le CAC 40
Performance depuis le 28 mai 2008

Newsletter bfm bourse

Recevez gratuitement chaque matin la valeur du jour