(BFM Bourse) - L'assemblée générale des actionnaires de Fortis qui se tient aujourd'hui à Gand, en Belgique, se déroule dans un climat particulièrement mouvementé. L'assemblée a repris son cours peu avant 12h30, après une suspension d'une demi-heure pour calmer des esprits survoltés après le jet d'objets sur le podium.
La raison de la colère des actionnaires minoritaires, notamment représentés par le cabinet d'avocats Modrikamen : le droit de vote attaché à quelque 170 millions d'actions, détenues par des actionnaires récents, a priori plus favorables à la conclusion de l'accord BNP Paribas. Le Tribunal de Commerce de Bruxelles a en effet repoussé ce matin même une requête de Modrikamen ainsi que du cabinet Deminor.
« La demande de Me Modrikamen sur l'examen de la validité de certaines actions a été rejetée par le tribunal de commerce », a répondu (sous les cris de “démission, démission") Jozef De Mey, le président du conseil d'administration de Fortis, sans parvenir à calmer la salle, loin de là. « L'AG peut donc procéder aux votes dans sa composition actuelle. Il n'y pas lieu de soumettre la question de Me Modrikamen à l'assemblée. En cas de contestation, vous êtes libres d'introduire un recours devant les tribunaux. Par ailleurs, la contestation sera actée au PV », a ajouté Jozef De Mey.
Le vote sur la troisième version du protocole d'accord qui lie l'Etat belge, Fortis Holding et BNP Paribas, n'a pas encore eu lieu.
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