PARIS (Reuters) - BNP Paribas ne gardera "probablement pas" le nom de Fortis si elle parvient à acquérir le groupe bancaire belge, a déclaré le président de la banque française Michel Pébereau sur la radio BFM.
"C'est un nom récent et qui au demeurant pose un certain nombre de problèmes à des actionnaires qu'il a pu décevoir. Nous allons voir avec nos amis belges de quelles façons les activités en Belgique de BNP Paribas vont se développer", a-t-il déclaré.
Placement réputé sûr et de "bon père de famille" en Belgique au même titre par exemple que le groupe chimique Solvay, l'action Fortis ne vaut plus aujourd'hui qu'environ 1,2 euro contre près de 15 euros il y a un an, ce qui suscite beaucoup de rancoeur chez certains épargnants.
Le gouvernement belge a annoncé dans la nuit de vendredi à samedi un nouvel accord avec la BNP, prévoyant que la banque française reprenne 75% de Fortis Banque en Belgique.
Les actionnaires de Fortis doivent se prononcer sur cet accord les 8 et 9 avril en assemblée générale après avoir rejeté le précédent le 11 février dernier.
L'accord devrait permettre au gouvernement belge de clore la saga du "Fortisgate" qui agite la vie politique du pays depuis presque six mois et a coûté son poste à l'ex-Premier ministre belge Yves Leterme.
Julien Ponthus, édité par Jacques Poznanski
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