(BFM Bourse) - Henri de Castries, président du directoire de l'assureur Axa a « bon espoir que les choses se dégèlent progressivement au cours de l'année 2009 », même si la crise actuelle est « plus sévère et plus brutale que beaucoup d'entre nous ne l'avaient imaginé », indique le dirigeant dans un entretien au Figaro.
« Nous aurons, en début d'année, des premières réponses aux questions qui se posent sur le comportement des consommateurs », estime-t-il. « De façon générale, le contre-choc pétrolier et les baisses des taux décidées par les banques centrales vont produire leurs effets, et ce même si les établissements de crédit doivent reconstituer leurs marges ».
Interrogé sur l'exposition du secteur de l'assurance à la crise et à la baisse des actifs qu'elle entraîne, Henri de Castries reconnaît que les assureurs sont « affectés par la baisse des commissions perçues en assurance-vie et en gestion d'actifs, qui sont assises sur la valeur des actifs ». A long terme, cependant « cette crise va augmenter, partout dans le monde, les besoins d'épargne, et surtout les besoins d'épargne garantie. C'est donc une opportunité pour les assureurs, et particulièrement pour ceux dont le bilan aura fait la preuve de sa solidité », ajoute-t-il.
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