(BFM Bourse) - « Les ambitions du plan 3O3 de la direction [d'Atos] en matière d'offshoring sont insuffisantes », estime Karim Samii, fondateur et PDG du fonds Pardus dans un entretien publié mardi par La Tribune.
« En demandant à être représentés au conseil de surveillance, nous voulons vérifier que le plan 3O3 fonctionne vraiment. Si ce n'est pas le cas, il faudra réfléchir à comment maximiser la création de valeur pour les actionnaires ». Cette maximisation, pourra se faire, « s'il apparaît évident que l'industrie des services informatiques va se consolider et que le plan 3O3 ne fonctionne pas », en participant « au mouvement de consolidation », ajoute Karim Samii.
Les fonds Pardus et Centaurus, qui détiennent conjointement à 22.34% du capital d'Atos, demandent la révocation de Didier Cherpitel, président du conseil de surveillance de la société, et proposent la nomination de cinq candidats aux fonctions de membre du conseil.
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