(BFM Bourse) - "Le 2 octobre, Pardus a proposé 1 euro par action aux membres du directoire, soit 70 millions d'euros, s'il acceptaient de démanteler Atos Origin", déclare Philippe Germond à La Tribune.

Le dirigeant reproche aux deux fonds activistes de viser une prise de contrôle rampante de la SSII. Il en veut pour preuve "le fait qu'ils proposent cinq candidats au conseil de surveillance et la révocation de son président Didier Cherpitel".

Quant à l'apparition de Bernard Bourigeaud, ancien président et fondateur d'Atos parmi les candidats proposés par Centaurus et Pardus au conseil de surveillance, elle a suscité "un fort sentiment de trahison en interne", assure Philippe Germond.

Néanmoins, cette candidature n'est pas très surprenante. "Nous avions de très bonnes relations avec l'ancien président du directoire, Bernard Bourigeaud, et nous déplorons son départ" déclarait Bernard Oppetit dans un entretien aux Echos en janvier dernier. Le patron de Centaurus affirmait également que le conseil de surveillance d'Atos Origin n'avait "même pas accepté" de le recevoir avec Pardus. Ce que conteste aujourd'hui catégoriquement Philippe Germond à La Tribune: "Nous les avons rencontré à six reprises [...] mais à chaque fois ils nous ont proposé un démantèlement ou la vente du groupe".